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VI­GILANCE & AC­TION - N° 432  Février-Mars 2022 


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


LES 10 RAISONS DE NE PAS VOTER MACRON


Communication du MIL du 21 février 2022


Raison 1 : Macron a laissé l'insécurité augmenter.

Aucune politique efficace n'a été mise en œuvre pour assurer la sécurité des personnes et des biens. De plus, des îlots de non droit continuent à échapper à un réel contrôle public. Son incapacité à redresser la situation est illustrée par la faiblesse des moyens : effectifs dans la police et la justice, absence de places de prison, et par des choix de laissez-faire.


Raison 2 : Macron considère l'immigration comme un fait irréversible.

Il ne prendra jamais de mesures sérieuses pour la combattre. Macron a permis la poursuite d'une forte immigration légale (droit d'asile, naturalisation) et d'une immigration sauvage (absence d'un contrôle suffisant des accès à notre pays et incapacité à expulser les étrangers en situation irrégulière).


Raison 3 : Macron n'a pas réduit les revendications communautaristes des radicaux islamistes.

La croissance du nombre de migrants, combinée aux ingérences étrangères, étatiques et privées, alimente les revendications communautaristes croissantes de radicaux islamistes résidant en France, dans les écoles, les entreprises, les quartiers. La menace d'actes terroristes islamistes intérieurs demeure toujours d'actualité.


Raison 4 : Macron a mené une gestion désastreuse des questions de santé.

Mauvaise gestion des hôpitaux, fermeture de lits et de sites, Ressources Humaines inadaptée, mauvaise gestion de la crise sanitaire avec une communication chaotique, mesures inapplicables avec un impact économique non contrôlées.


Raison 5 : Macron a conduit à une réduction du pouvoir d'achat par les taxes et la CSG et par le retour d'une forte inflation en France.

La France reste le pays le plus imposé de l'OCDE. Il a dégradé la situation des classes moyennes et des retraités. Sa politique de «relance» a conduit à une inflation qui va frapper pour tous les Français.


Raison 6 : Macron a refusé a refusé le contrôle nécessaire des dépenses publiques.

Il a continué à augmenter les dépenses publiques de manière structurelle. Il a décidé, depuis 2020, d'une politique exceptionnelle du «quoi qu'il en coute». Le résultat pour la France est un déficit et une dette exceptionnelle (113% du PIB fin 2021) qu'il faudra tôt ou tard payer, par l'impôt ou par des taxes.


Raison 7 : Macron n'est pas parvenu à réduire le chômage de masse.

Pôle emploi conserve 6,4 millions d'inscrits (à fin 2021), soit près d'un Français sur 10. Chacun confirme chaque mois sa situation de chômeur, et plus de la moitié de ceux-ci ne sont pas indemnisés. La réalité demeure donc la permanence de situations de précarité ou de pauvreté pour beaucoup trop de Français.


Raison 8 : Macron n'est pas fiable, il a été incapable de tenir ses promesses.

Il a été incapable de tenir ses promesses dans de nombreux domaines, comme l'indispensable réforme des retraites, le système d'aide aux personnes très âgées, la réduction des effectifs de la fonction publique d'Etat, la réindustrialisation et les relocalisations, la nécessaire réorganisation de l'aide sociale. Macron n'a pas mené de grandes réformes, Il a gelé des dossiers cruciaux.


Raison 9 : Macron a fait l'impasse sur des sujets essentiels.

On peut citer les thèmes de l'identité française et la langue française, la qualité de l'enseignement, les familles, des sujets d'éthique pour protéger la vie et le développement économique et le plein emploi.


Raison 10 : Macron n'a pas su défendre les intérêts de la France dans le monde.

Macron a contribué à des différents entre la France et plusieurs pays, de l'Algérie à la Suisse. Il n'a pas su gérer la présence militaire française au Sahel. Il a porté atteinte à la diplomatie française dans le Monde.



UNE SEULE PRIORITÉ, BATTRE MACRON


Communication du MIL du 15 février 2022


La campagne électorale pour la présidentielle d'avril 2022 approche. Les candidatures sont maintenant connues, il ne reste plus qu'à connaitre les noms de ceux qui auront leurs signatures. Seul Macron tarde à se déclarer candidat pour éviter de présenter un programme qui sera, dans tous les cas, contesté. Il devrait participer à la campagne électorale sur une durée très courte. Il a déjà «engagé» plusieurs projets depuis la fin 2021 dont il va défendre la mise en œuvre durant le quinquennat 2022-2027. Il s'agit, par exemple, des projets sur la sécurité (projet de loi déposé), le plan d'investissement 2030 (engagé), le nucléaire (engagement sur un programme) ou le plein emploi (déclaration publique). Il se présentera comme décidé à poursuivre ce qu'il a engagé. Il devrait compléter son programme présidentiel de quelques autres points majeurs. Macron réalise quelques volte-face, comme sur le nucléaire, mais globalement il se propose de poursuivre sa politique en présentant un faux bilan exceptionnel. Cela tient au discours et aux soutiens d'une part importante des médias convaincus de sa réélection et qui se positionnent comme de simples courtisans.


Le bilan du quinquennat de Macron est en réalité très mauvais. Il n'a pas mené les grandes réformes nécessaires promises (retraite, personnes âgées), il n'a pas pris les mesures indispensables face à l'insécurité et à l'immigration. Il a fait exploser le déficit et la dette de la France dont il va falloir assurer le remboursement par les impôts et les taxes. Il a été totalement absence sur la question de l'identité française, de la famille, de l'éducation nationale. Son bilan économique est truqué puisqu'il occulte toutes les questions encore en suspens après la crise (persistance de plus de 400.000 personnes en chômage partiel, report du remboursement des prêts gagés par l'État, prévisions floues pour 2022).


Trois candidats de droite, Marine Le Pen, Valérie Pécresse et Éric Zemmour, se trouvent en lice pour la prochaine élection présidentielle. La somme des intentions de vote en faveur de ces trois candidats de droite serait autour de 47%, contre 25% à Macron et environ 25% pour la gauche de la gauche. Il y a certes des différences réelles entre chacun d'entre eux.


Dès que Macron aura déclaré sa candidature, il devrait perdre de l'ordre de 2 à 3% des intentions de vote en passant du statut de président à celui de simple candidat. Ensuite, les sondages d'opinion ne sont pas une science exacte, ils intègrent des coefficients de correction et ils évolueront jusqu'au dernier moment. Des électeurs peuvent se mobiliser, ou non, en fonction des circonstances et des débats durant la campagne. Il reste impossible de prévoir les résultats du 1er tour de l'élection, il faudra attendre le soir de celui-ci.


Aucune candidature de gauche ne semble pouvoir atteindre un seuil suffisant et une «Union de la gauche» en quinze jours apparait désormais improbable. Par conséquent, il est probable que le second tour de l'élection se jouera entre Macron et un candidat, ou une candidate, de droite compte tenu du rapport de force qui s'est installé depuis le début de 2022.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), qui se revendique comme la droite civique, gaulliste et patriote et qui représente un gaullisme au carrefour des droites, considère que les trois candidats de droite peuvent légitimement mobiliser les électeurs. Il est souhaitable que tous demeurent le plus courtois possible car il faut rappeler qu'il existe, au sein de la droite, un noyau de valeurs et des électeurs partagés qu'il faut respecter, même si chacun doit marquer ses différences lors d'une campagne surtout lorsqu'il y a dérapage.


Mais pour le second tour de l'élection présidentielle, seul la droite républicaine apparait en capacité de faire le rassemblement le plus large possible contre Macron, pour battre Macron, les autres candidats ne permettront, automatiquement, que l'élection de Macron.


De manière pragmatique, nous estimons que le choix du premier tour conditionne la défaite ou la victoire de Macron au deuxième tour. Pour nous, il est important de défendre la France et donc d'empêcher la victoire annoncée de Macron. Il faut tout faire pour battre Macron. Battre Macron commence par un choix au premier tour pour finir par un vote contre Macron au deuxième tour.



EN FRANCE, IL FAUT RÉTABLIR LA SÉCURITÉ


Communication du MIL du 10 février 2022


Les chiffres du ministère de l'Intérieur sur la délinquance en 2021 révèlent une forte augmentation de l'insécurité en France. Les atteintes aux biens sont toujours aussi nombreuses : cambriolages, vols de véhicule, vols violents sans arme, vols avec arme, destructions et dégradations de propriété ou de biens publics (dont mobilier urbains), etc. Les atteintes aux personnes sont en constante augmentation depuis le début du quinquennat : coups et blessures volontaires, violences intrafamiliales et violences sexuelles, notamment sur des victimes mineures. Les agressions contre des policiers ou des gendarmes se sont multipliées : harcèlement personnel, organisation d'embuscades, tirs de mortiers et véhicules caillassés. Viennent s'ajouter à ces violences physiques les escroqueries (+30% depuis le début du quinquennat), principalement les cyber-escroqueries sur Internet (cyber-délinquance). Le nombre des homicides est également en augmentation, en lien pour la plupart d'entre eux avec le trafic de drogue. Pour mettre un terme à cette explosion de violence, il faut s'attaquer aux zones de non droit sur tous les territoires où la sécurité des citoyens n'est plus assurée. Enfin, la menace du terrorisme islamiste radical, toujours présente, doit être également combattue.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l'impuissance publique. Trop de plaintes sont classées sans suite. Les procédures sur des affaires simples dont les conclusions semblent acquises se déroulent dans des délais beaucoup trop longs. Des faits graves et indéniables ne donnent lieu à aucune condamnation. Et lorsqu'il y a condamnation, les jugements débouchent trop souvent sur une absence d'emprisonnement. Le manque de places de prison amènent les juges à opérer des remises en liberté trop fréquentes et trop rapides. Les promesses de Macron en 2017 de construire 15.000 places de prison et des Centres éducatifs fermés pour les mineurs n'ont pas été suivies d'effets. Tous ces problèmes sont bien sûr liés à une réelle saturation des services, la police comme la justice étant en sous-effectif chronique depuis des années. Mais ces problèmes sont également dus à une volonté politique d'une partie des acteurs du monde judiciaire. Ce dernier aspect pose un problème de fond, qui appelle à un renouvellement des personnels dans le cadre du renforcement des effectifs.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la politique menée durant le quinquennat Macron en matière de sécurité. Les promesses n'ont pas été tenues. Macron ainsi que les ministres de l'intérieur et de la Justice ont tout fait pour minimiser la situation catastrophique du pays usant d'une communication politique malsaine : le choix de mots édulcorés pour désigner des actes criminels très graves, la mise en cause explicite des forces de l'ordre par Macron qui accrédite la notion même de «violences policières».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge urgent de lutter contre l'insécurité en mobilisant l'ensemble des services de l'État (police nationale, gendarmerie, fisc, douane, pénitentiaire, polices municipales). Nous souhaitons que des moyens financiers, humains, technologiques (vidéo protection, caméras piétons ou embarquées, drones, intelligence artificielle) et juridiques renforcés soient mis en œuvre pour contribuer à une amélioration significative de la sécurité. Cette augmentation devra s'accompagner du remplacement d'un certain nombre d'acteurs du monde judiciaire qui portent une part de responsabilité dans la situation actuelle. Le recrutement de nouveaux personnels sera un enjeu majeur car il sera l'occasion de faire évoluer les profils des candidats. Les membres de la Police nationale et des agents des polices locales devront être issus d'écoles opérant une véritable sélection et une formation complète. Le recrutement des juges, des greffiers et des procureurs devra être ouvert à de nouveaux profils.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la justice doit retrouver toute son efficacité avec des peines planchers automatiques pour les récidivistes, l'abaissement de la majorité pénale de 18 à 16 ans, l'expulsion des délinquants étrangers, la mise en place de sanctions efficaces contre les délinquants (retenues sur salaire ou sur allocation sociale, exclusion des logements sociaux). Les courtes peines ne doivent plus être systématiquement aménagées en travaux d'intérêt général ou placement sous surveillance électronique (bracelet électronique). Les jugements doivent être rendus rapidement (moins de six mois) pour éviter tout sentiment d'impunité. La construction de 20.000 places de prison supplémentaires apparait comme être un minimum. Il est d'ailleurs possible d'accélérer ce projet en réaffectant des bâtiments publics existants.



POURQUOI LE MACRONISME N'EST NI GAULLISTE, NI DE DROITE


Communication du MIL du 20 février 2022


Le député du Vaucluse, Julien Aubert, président d'oser la France, membre du comité d'honneur du MIL, et des élus expliquent, dans une tribune dans le Journal du Dimanche du 18 février 2022, pourquoi «Emmanuel Macron n'est ni gaulliste, ni de Droite».


 «La réélection du chef de l'État ne conduirait qu'à une prolongation de l'immobilisme. L'objectif du général de Gaulle en 1958 était d'une part de doter la France d'institutions modernes, d'autre part de mettre fin au régime des partis. Le premier objectif de modernisation s'est fait en cohérence avec l'être profond de notre pays, à la fois monarchiste et révolutionnaire, en restaurant une légitimité démocratique autour de la personne du chef de l'État, nourrie d'un consentement populaire. Le second objectif visait à rendre au peuple le pouvoir souverain, sans mettre fin aux partis eux-mêmes en ce qu'ils incarnaient des sensibilités politiques.


En effet, le gaullisme, s'il se composait de plusieurs sensibilités, était l'émanation de la rencontre de l'esprit de la France libre avec la personnalité du général de Gaulle, imprégnée de catholicisme social. Cette alchimie avait fait adhérer au projet gaullien de fortes personnalités radicales (Jacques Chaban-Delmas) aussi bien que démocrates-chrétiennes (Edmond Michelet).


Cette synthèse gaullienne n'était nullement un opportunisme comme l'est le macronisme, qui ressemble plus au centrisme de la IIIème République qu'à autre chose. Central, sans être centriste, le gaullisme reçut un temps l'appui des libéraux-conservateurs giscardiens. Le rassemblement était fondé sur l'adhésion et non sur les débauchages, sur l'union et non sur l'éparpillement. Très respectueuse de l'héritage chrétien de la France, cette alchimie de 1958 l'était aussi du compromis laïc obtenue grâce à la loi de 1905. Elle rejetait le fédéralisme européen auquel concoure et adhère Emmanuel Macron. Elle se méfiait des tares liées à l'atlantisme de l'Otan. Elle assumait un conservatisme puisé chez Chateaubriand et armé d'un respect de la «décence commune», au sens anglo-saxon de l'expression. Elle refusait le pouvoir de l'argent, dénonçant à juste titre les «intérêts particuliers» face à l'intérêt général, qui ne saurait être une simple somme de ceux-ci.


Singeant le Général de Gaulle, Emmanuel Macron a bâti sa maison commune en voulant détruire toute force politique susceptible de le concurrencer sérieusement, en ne laissant aux français qu'un choix cornélien : lui ou les extrêmes. C'est cynique.


À la différence du Général, sa maison commune n'est pas fondée sur la confiance du peuple souverain, dont la pratique de consultation par référendum a été abandonnée depuis 2005. À l'inverse, elle est le cartel des intérêts d'une partie des classes supérieures de ce pays, au risque d'aboutir à un rejet massif des élites qui ne passera pas obligatoirement par la voie démocratique. N'a-t-on rien appris de la crise des gilets jaunes ? Valérie Pécresse prône ce retour à la démocratie directe loin des illusions d'une démocratie participative voire «augmentée» telle que testée par Emmanuel Macron à l'aide d'un tirage au sort lors de sa convention avortée sur le climat.


Arguant de la pandémie, l'actuel chef de l'État, surtout connaisseur des grands groupes entrepreneuriaux, n'a pas procédé à un retour de l'aménagement du territoire, maillage avant tout dédié aux PME. Il n'a pas non plus entrepris la nécessaire réforme des retraites, dont les contours peuvent être encore débattus. Il n'a pas redonné un réel sursaut stratégique à nos armées ni à notre diplomatie. Il a louvoyé en matière énergétique, fragilisant notre parc nucléaire et polluant visuellement nos paysages avec des éoliennes. Il a mené une politique hostile à la propriété - conduisant à une hausse sans précédent de la taxe foncière - et laissé voter au Parlement des lois dites sociétales qui font le lit d'un progressisme libertaire vénéneux et d'un individualisme funeste.


Pour toutes ces raisons, et pour bien d'autres encore, et contrairement à ce que certains échos de couloir peuvent laisser entendre, alimentés par des ralliés de circonstance, nous ne pouvons pas, nous députés d'opposition des Républicains laisser entendre que finalement, après tout, Emmanuel Macron serait proche de nos valeurs et le meilleur représentant de la Droite. Que certains horizons plus cléments pourraient accueillir nos embarcations après une tempête. Ce serait insulter la confiance de nos électeurs, décrédibiliser la démocratie, et donc renier la charge qui nous a été confiée par le peuple.


Plutôt que le progressisme nous souhaitons promouvoir le réformisme. Nous souhaitons un État stratège et non un gouvernement opportuniste. Nous souhaitons voir la poursuite de la décentralisation en lieu et place de la tentation centraliste et dirigiste qui caractérise le macronisme. Nous souhaitons des garde-fous en matière sociétale. Pour toutes ces raisons, il nous faut l'emporter lors des scrutins du printemps 2022.


Emmanuel Macron, la Droite n'est pas à vendre. Nous ne vous laisserons pas défigurer la Vème République en la transformant en régime des apparentements et arrangements. Nous croyons que la loyauté est une valeur bien plus respectueuse que l'abandon ou la trahison.»


La liste des signataires :

Julien Aubert ; Emmanuelle Anthoine ; Edith Audibert ; Valérie Bazin-Malgras ; Philippe Benassaya ; Sandra Boëlle ; Emilie Bonivard ; Jean-Yves Bony ; Jean-Luc Bourgeaux ; Marine Brenier ; Jacques Cattin ; Gérard Cherpion ; Dino Cinieri ; Pierre Cordier ; Josiane Corneloup ; Marie-Christine Dalloz ; Jean-Pierre Door ; Marianne Dubois ; Virginie Duby-Muller ; Claude de Ganay ; Annie Genevard ; Philippe Gosselin ; Yves Hemedinger ; Brigitte Kuster ; Marc Le Fur ; Olivier Marleix ; Eric Pauget ; Bérengère Poletti ; Nathalie Porte ; Alain Ramadier ; Julien Ravier ; Frédéric Reiss ; Bernard Reynès ; Raphaël Schellenberger ; Jean-Marie Sermier ; Guy Teissier ; Jean-Louis Thiériot ; Laurence Trastour-Isnart ; Pierre Vatin ; Charles de la Verpillière ; Stéphane Viry