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VI­GILANCE & AC­TION - N° 438  Mai-Juin 2022    


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


LA PERTINENCE DES PRINCIPES DU GAULLISME


Communication du MIL du 11 juin 2022


En premier lieu, le Gaullisme a marqué l’histoire de France au 20ème siècle en 1940, 1944, 1948, 1958 ou 1968. Il importe de s’en souvenir et d’en témoigner, pour transmettre les leçons de l’histoire aux nouvelles générations. En second lieu, en 2022, demeure l’esprit gaulliste. Il s’applique parfaitement aux enjeux actuels. La pertinence de ses principes fondamentaux reste toujours aussi forte sur l’ensemble des sujets actuels, quand on s’y attache.


Une approche politique globale. La première caractéristique de l’esprit gaulliste réside dans une approche politique globale sur les questions majeures au-dessus des partis, des syndicats, des communautés, des confessions, des lobbies, des sectes et de tous groupements d’intérêts.


L’indépendance de la France. Le refus de sa soumission à des organismes supranationaux, ou des puissances étrangères, étatiques, économiques et financières, ou des entreprises multinationales reste un élément fondamental de l’esprit gaulliste. Cette indépendance a été façonnée par son histoire. Elle doit être défendue dans tous les domaines que cela soit politique, économique, culturel, diplomatique et militaire. La tenue d’une ligne indépendante n’empêche pas, par ailleurs, d’avoir des alliés, en particulier des pays avec lesquels la France a noué des liens historiques étroits.


Le rassemblement de tous les Français. L’esprit gaulliste vise au rassemblement de tous les Français au-delà notamment des clivages politiques, syndicaux, locaux, religieux pour obtenir un dépassement et parvenir à rétablir la confiance de l’ensemble des citoyens vis-à-vis de leurs dirigeants politiques. Il existe aujourd’hui de profondes divisions entre les divers partis politiques ou écoles de pensée. Le projet politique consiste à rassembler les citoyens sur des grands projets au-delà des clivages partisans. Il impose de faire évoluer la manière même de faire de la politique. Le peuple de France aspire au rassemblement sur les grandes questions.


Un pouvoir exécutif fort et stable. L’esprit gaulliste va dans le sens de l’existence dans notre pays d’un pouvoir exécutif fort et stable. La constitution de la Ve République le permet. Elle donne au président de la République un rôle primordial sur les grands enjeux. Elle établit un lien direct entre le chef de l’État et le peuple. Grâce au suffrage universel direct pour l’élection présidentielle, et le recours possible au référendum, la Ve République permet à notre pays de pouvoir bénéficier des moyens d’une politique échappant pour l’essentiel aux pressions des partis, syndicats et autres groupes si les dirigeants politiques en font le choix. Mais la pratique de ces dernières années n’a pas été dans le sens des institutions et a conduit à une critique du système alors que la critique devrait porter sur des dirigeants politiques qui ont souhaité s’abstraire des institutions.


Une vision internationale en faveur de la liberté et de la paix. L’esprit gaulliste porte une vision internationale en faveur de la liberté, de la paix et de l’indépendance des peuples. Il affirme que la France participe à l’équilibre du Monde en raison de son histoire, de sa puissance et de sa grandeur. Il professe un refus viscéral des totalitarismes : Historiquement, le gaullisme s’est illustré par un refus des totalitarismes (communistes et nazis). L’esprit gaulliste conduit à un engagement, aujourd’hui, dans la lutte contre l’idéologie islamiste totalitaire.


Une défense globale de l’environnement. La défense de l’identité nationale, de notre langue, de notre patrimoine historique, de nos paysages et de notre milieu naturel nature (air, eau, faune et flore) constitue un ensemble nécessaire à la sauvegarde de notre environnement. La lutte pour limiter ou arrêter les migrations à nos frontières entre dans cette exigence.


Une exigence de justice sociale. L’esprit du gaullisme affirme la nécessité de la solidarité nationale conduite par l’État à destination des personnes les plus faibles, les plus pauvres et les plus en difficulté dans la société. L’attachement à un système de protection sociale mis en place après la Seconde Guerre mondiale par le général de Gaulle reste un marqueur de l’esprit gaulliste. L’objectif est d’atteindre le plein emploi et de développer une meilleure association capital-travail.


La défense de la famille, de la jeunesse et de l’éducation. La famille est considérée, dans l’esprit gaulliste, comme le noyau de la société, c’est pourquoi une politique nataliste reste une priorité pour maintenir et renouveler notre population. Le modèle familial reste composé d’une femme et d’un homme ayant des enfants qu’ils élèvent, au-delà de tous les accidents de la vie. De même, l’éducation nationale et l’enseignement supérieur se trouvent être le cœur de l’intervention de l’État vis-à-vis des familles et de la jeunesse. La transformation de l’éducation et de la formation s’impose pour répondre aux besoins du XXIe siècle. L’esprit gaulliste aspire à une réelle politique en faveur de l’engagement et de l’entrée dans la vie active de la jeunesse.


Une responsabilité de l’État dans le développement économique. L’esprit gaulliste affirme la responsabilité de l’État dans le développement économique et la sauvegarde de nos entreprises. Il appelle une politique volontariste menée par des plans de développement à divers niveaux pour porter de grands projets économiques (dans les domaines du nucléaire, du spatial, du médical, du numérique, etc.) qui dépassent le niveau et la capacité des entreprises privées. Cette action va de pair avec la défense de la libre entreprise en France. Il faut baisser les dépenses publiques de l’État et des collectivités publiques ainsi que les impôts et les taxes sur les particuliers et les entreprises afin de mieux gérer la France.


Un pragmatisme politique. L’esprit gaulliste ne s’inscrit pas dans une idéologie politique, mais est en opposition avec les idéologies anciennes comme actuelles. Il est caractérisé par le recours à un pragmatisme politique utilisé en vue d’atteindre les objectifs fixés, comme l’indépendance et le rayonnement de la France dans le monde et l’unité intérieure du pays. L’esprit gaulliste laisse le choix des modalités d’actions selon les circonstances. Il repose sur quelques grands principes, permettant la réalisation des objectifs.


Ce sont ces principes que le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite rappeler aujourd’hui.



LES FRANÇAIS SONT TOUJOURS LIBRES DE LEUR VOTE


Communication du MIL du 13 juin 2022


Les résultats du premier tour des élections législatives conduisent à un premier constat. Les voix de la gauche sociale-démocrate macronistes (Ensemble !) et de la gauche marxiste, engagée auprès de Mélenchon (Nupes), sont en nombre comparable, à hauteur de 26% des voix chacun.


D’une part, les macronistes (Renaissance, Horizons et MoDem) connaissent un recul significatif en voix, par rapport au résultat de 2017. Suite à la réélection de Macron, ils n’ont pas bénéficié d’un état de grâce comme en 2017. S’ils espèrent encore disposer d’une majorité à l’Assemblée, celle-ci pourrait n’être que relative. Macron est pleinement responsable de la situation politique présente, compte tenu de la nomination de Borne, de ses manœuvres de rachats d’élus, de son absence de la campagne législative et du caractère toujours flou de ses projets sur de nombreux sujets, au nom du «en même temps».


D’autre part, les mélenchonistes (LFI, EELV, PS, PCF) connaissent un réel succès, grâce à l’unicité des candidatures de la gauche de la gauche (hormis quelques dissidents socialistes et radicaux). Ce succès ne porte pas sur les suffrages voix, car ils recueillent à peu près le même score qu’en 2017. Il se situe dans les candidats uniques qui seront beaucoup plus nombreux au second tour. Mais force est de constater qu’ils ne disposent plus de réserve de voix à gauche.


Au second tour du 19 juin 2022, dans 50% des circonscriptions, un duel aura lieu entre un candidat de la gauche social-démocrate macroniste et un candidat de la gauche marxiste.


Dans 40% des circonscriptions, des candidats de droite seront présents au second tour. La droite républicaine et le centre ont su conserver des positions sur le terrain permettant de maintenir une réelle présence politique à l’Assemblée. Le résultat obtenu par Les Républicains (LR) prouve que la présentation médiatique d’une recomposition de la vie politique en trois blocs (macroniste, mélenchoniste et lepéniste) est totalement infondée. La droite républicaine demeure une force politique. Le groupe parlementaire LR devrait occuper une position stratégique à l’Assemblée, en phase avec sa présence majoritaire au Sénat. Quant au Rassemblement national, il devrait pouvoir constituer un groupe parlementaire.


Dans les autres circonscriptions on assistera à des duels ou des triangulaires (dans 8 cas) de divers types. Le détail chiffré est encore flou dans la mesure où des candidats, demeurant en courses, sont encore classés comme «divers droite», «divers gauche» et «divers centre».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle chaque citoyen à user de sa liberté de vote au second tour. Néanmoins, d’une manière générale, il parait normal de voter pour les candidats gaullistes et de droite, si possible ceux de la droite de gouvernement, lorsque ceux-ci sont présents tout en prenant en compte toutes les situations locales particulières. De même, il parait normal de voter contre les candidats de Mélenchon quand les deux candidats en lice sont de gauche.


Dans tous les cas, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), mouvement civique, appelle chaque Français à voter lors de ce scrutin sans état d’âme et en conscience. Votez comme bon vous semble, mais votez. Les Français n’acceptent plus qu’on leur dicte leur vote.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que ces élections législatives sont susceptibles d’ouvrir des perspectives. Bien sûr, il faudra attendre les résultats détaillés du second tour, puis les affiliations à un groupe parlementaire des élus, pour juger de la situation. La prochaine Assemblée nationale devrait comprendre une dizaine de groupes parlementaires à la rentrée, dans la mesure où les composantes de la Nupes et d’Ensemble ! se sépareront comme prévu dans l’hémicycle. On devrait compter les groupes du Parti communiste (PCF), des Insoumis (LFI), des écolos radicaux (EELV) et du Parti socialiste (PS), puis Renaissance, MoDem et Horizons, puis Les Républicains (LR) et, enfin, le Rassemblement nationale (RN). La vie parlementaire pourrait reprendre de manière plus vive que durant le précédent quinquennat. Les majorités dépendraient de chaque projet de loi du gouvernement.


Le rapport de force entre les différents partis, au-delà de la première donne, sera appelé à évoluer progressivement, en fonction de la politique de Macron, mais aussi des ambitions des responsables politiques, qui rêvent de prendre sa succession en 2027.



IL FAUT UNE DROITE QUI S’OPPOSE CLAIREMENT À MACRON


Communication du MIL du 16 juin 2022


Les groupes parlementaires des Républicains à l’Assemblée nationale, au Sénat et à l’Assemblée européenne ont vocation à s’inscrire dans l’opposition à la politique voulu et définie par Macron dans son programme présidentiel.


Bien évidemment, l’opposition est intelligente. Si un projet de loi s’écarte du programme initial de Macron sur une initiative pertinente, rien n’empêche à des parlementaires de droite d’y apporter un soutien de bon sens. Mais ces cas de figure seront très rares voire anecdotiques, pour deux raisons : d’une part, le poids de la gauche sociale-démocrate au sein de l’environnement de Macron est déterminant (Borne, Ferrand, etc.) et, d’autre part, la pression de «la gauche de la gauche» mélenchoniste sera pesante. Ce sujet ne mérite donc pas un débat.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle pourquoi la droite républicaine et gaulliste s’inscrit dans l’opposition à ce président de la République.


Macron refuse le nécessaire contrôle des dépenses publiques. Il poursuit l’engagement de dépenses «quoi qu’il en coûte» au nom du pouvoir d’achat sans en contrôler les limites. La lutte contre l’inflation lui échappe. Le résultat pour la France est un déficit et une dette exceptionnelle qu’il faudra tôt ou tard rembourser grâce à des taxes et des impôts. La réduction des impôts de production parait déjà remise à plus tard. La France reste le pays le plus imposé de l’OCDE.


Macron ne prévoit pas les mesures indispensables contre l’insécurité pour le quinquennat qui débute. Ses projets apparaissent bien insuffisants pour améliorer la sécurité des biens et des personnes, l’exemple de la tentative de reprise de contrôle des îlots de non droit dans certains quartiers montre bien son échec. Il suffit de constater l’augmentation du nombre d’attaque de patrouille de police dans ces mêmes lieux.


Macron considère l’immigration clandestine comme un fait irréversible. Il ne prendra jamais de mesures sérieuses pour la combattre et privilégiera toujours le laxisme, pour éviter tous les risques de tension.


Macron ne réduira pas les revendications communautaristes des radicaux islamistes. Il a été jusqu’à nommer un ministre de l’Éducation nationale dont les écrits constituent une apologie du communautarisme racial en France.


Pour maquiller sa démarche politique, Macron a annoncé la création d’un Conseil National de Refondation (CNR). Il s’agit d’une simple opération de communication qui vise à contourner les Institutions, dont le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et les assemblées. L’organisation de ce CNR serait confiée à un Cabinet de conseil, ami et bien rémunéré, comme cela a déjà été le cas. Les sujets des réformes de la Santé, de l’Éducation nationale ou de l’Environnement devraient relever de cette procédure.


Le plan d’investissements pour 2030 de Macron ne débouchera pas sur la création de nouveaux emplois (plus de 6 millions de personnes restent inscrites à Pôle emploi). La réindustrialisation et les relocalisations ne sont aucunement assurées. Son évocation du «plein emploi» reste un leurre. Les prévisions de croissance restent faibles pour les années qui viennent.


Macron n’est pas fiable Il n’a pas su mener de grandes réformes. Il a gelé des dossiers cruciaux. Ses promesses ne sont pas crédibles. Son ballet sur l’âge de départ en retraite (65 ans ou non) illustre une fois de plus son incapacité à réformer. Il en est de même notamment sur des sujets comme le système d’aide aux personnes très âgées ou la nécessaire réorganisation de l’aide sociale.


Macron ne sait pas défendre les intérêts du pays et les valeurs de paix et de Liberté que la France doit porter dans le monde (échec au Sahel, confusion sur l’Ukraine).


Enfin, Macron fait l’impasse sur des sujets essentiels, comme l’identité française, dont la langue française, le patrimoine et la culture, la qualité de l’enseignement, la politique familiale, les sujets d’éthique pour protéger la vie.



LES 82 ANS DE L’APPEL DU 18 JUIN 1940 PAR LE GÉNÉRAL CHARLES DE GAULLE


Communication du MIL du 18 juin 2022


Comme chaque année, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) commémorera l’appel lancé le 18 juin 1940 par le général de Gaulle. Cette année, nous célébreront les 82 ans de l’Appel.


Cette année sera aussi marquée par le 50ème anniversaire de l’érection de la Croix de Lorraine au Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises. La Croix de Lorraine fut inaugurée par Georges POMPIDOU.


À cette occasion le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle les différents thèmes de campagne qu’il diffuse à cette occasion.


Par ailleurs, ses délégations départementales s’associeront, dans de très nombreux lieux, aux cérémonies officielles (par décret du 10 mars 2006) de commémoration de l’Appel du 18 juin 1940.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite et encourage toutes les cérémonies commémoratives de l’Appel du Général de Gaulle.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte son entier soutien à toutes ces initiatives.