MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 442  Novembre 2022       



LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L



11 NOVEMBRE 2022, HOMMAGE AUX PATRIOTES FRANÇAIS

QUI ONT DÉFENDU LA PATRIE


Communication du MIL du 11 novembre 2022


L’armistice de 1918 a été signé le 11 novembre 1918. Elle marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre. Le traité de paix, qui met réellement fin à l'état de guerre, sera signé seulement le 28 juin 1919, à Versailles.


La guerre de 1914 à 1918 est un événement majeur de l’Histoire de France par sa durée, son ampleur et ses conséquences : 8.300.000 Français sont partis au front. 1.300.000 ont été tués et 2.300.000 blessés, pour une grande part grièvement. Près de 4.000.000 marqués pour la vie.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite rendre hommage aux patriotes français qui se sont mobilisés pour défendre la patrie et le territoire national, qui se sont battus, qui sont morts ou qui sont revenus marqués pour la vie, comme à l’ensemble des Français qui les ont soutenus et qui tous ont subi les conséquences de ce conflit mondial.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) célèbre aussi la mémoire des centaines de milliers de soldats venus des colonies de l’empire français : notamment du Maghreb, de l’Afrique sub-saharienne (comme les tirailleurs algériens, malgaches, indochinois, etc.).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) veut également rendre pleinement hommage à nos alliés et leurs troupes qui se sont battus aux côtés de la France venant de l’empire britannique (Australie, Canada, Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande), puis, à la fin du conflit, les États-Unis d’Amérique, comme de nos alliés russes, italiens, serbes sur les autres fronts.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle en conséquence tous les Français à se recueillir à titre personnel devant les 150.000 monuments aux morts de France et à les fleurir, mais aussi à participer aux commémorations collectives qui seront organisées sur tout le territoire. Il ne s’agit pas là de «célébrer la guerre», mais le patriotisme et le sacrifice de nos ancêtres.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) reste profondément attaché au lien entre la Nation et les Armées.



ÉTRANGERS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE, NON À LA RÉGULARISATION MASSIVE


Communication du MIL du 10 novembre 2022


Repères : Le ministre de l’Intérieur et le ministre du Travail ont annoncé le contenu de leur futur projet de loi sur l’immigration. La base du débat, qui devrait avoir lieu d’ici la fin 2023, avant la version définitive du texte, est désormais connue.


La régularisation massive d’étrangers extra européens sans papier, qui travaillent dans les «secteurs en tension», est annoncée. Un élargissement, sans limite nette, du nombre des secteurs en tension est en cours. Cette mesure est prise à la demande de responsables d’organisations patronales qui souhaitent employer et/ou embaucher à bas coûts des étrangers, plutôt que des nationaux, ou des étrangers en situation régulière.


Les déclarations d'intention de Darmanin et de Dussopt sur le futur projet de loi gouvernemental sur l'immigration visent à brouiller les cartes politiques pour s'assurer le soutien de tous les courants de la coalition gouvernementale. Pour cela, le gouvernement prétend à la fois d'augmenter le nombre de renvoi des étrangers extra européens en situation irrégulière tout en régularisant de manière large une bonne part d'entre eux. Ces mesures apparaissent incompatibles. Dans la pratique, avec si un tel texte était adopté, les régularisations d’étrangers en situation irrégulière seraient massives et les renvois de ces étrangers resteraient très rares. Le durcissement des procédures visant l’expulsion des personnes ayant l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) ne parait pas crédible. Le projet de loi immigration va sans doute évoluer, mais il va, a priori, conserver le défaut majeur de mélanger la situation des étrangers extra-européens déjà présent régulièrement en France avec celle de personnes arrivantes en France et/ou désireuses de s'y installer. Ces deux sujets doivent faire l'objet de textes distincts. Si cet ensemble de mesures était conservée dans le projet de loi, il devrait faire face au rejet de toutes les oppositions, pour des raisons différentes, sans convaincre tous les macronistes. Ce texte a vocation à être rejeté en l’état actuel des annonces.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le projet de loi du gouvernement Borne, concernant le futur projet de loi sur l’immigration, amplifiera encore plus les flux migratoires s’il était adopté. La régularisation massive des étrangers extra-européens, en situation irrégulière, en France est inacceptable. Elle serait suivie d’un appel de fait à un nouveau flux migratoire, sous prétexte d’occuper des postes dans des métiers prétendument en tension. En résumé, il suffirait à une étrangers de pénétrer en France (avec ou sans visa), d’y rester de manière irrégulière, puis d’y trouver un emploi, même sur une très courte durée, pour prétendre être régularisé sans limite de temps.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu’il faut stopper l’entrée de migrants extra-européens en France. Des procédures adaptées doivent être mise en place, comme par exemple l’externalisation de procédures de validation des demandes de séjour ou d’asile, dans les pays étrangers. La politique d’immigration économique choisie doit s’accompagner d’une réduction drastique des flux afin d’avoir des effectifs annuels restreints. IL faut aussi bloquer la politique d’immigration familiale.


La politique de l'immigration, attendue par les français, doit permettre de casser l'attractivité de la France vis à vis des migrants potentiels venant des quatre coins du monde. Pour y parvenir, il faut bloquer les flux d’arrivée (par un réel contrôle aux frontières, refus des bateaux de migrants) et supprimer les dispositifs sociaux spécifiques et généraux accordés à ces migrants. Il faut renvoyer dans leur pays d'origine les étrangers en situation irrégulière (après le rejet d’une demande d’asile, la fin d’un visa). Il faut renvoyer hors de France les délinquants étrangers lorsqu’ils sont condamnés.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le projet de loi en préparation ne répond pas aux attentes des Français. Les parlementaires de la Droite doivent donc rejeter sans nuance ce projet de loi immigration s’il reprend les propositions annoncées.

       


LA DROITE RÉPUBLICAINE EST CLAIREMENT DANS L’OPPOSITION


Communication du MIL du 15 novembre 2022


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que certains responsables veulent faire croire à une entente de fait entre les Républicains et le gouvernement Borne. C’est le cas de responsables politiques de divers partis et de nombreux journalistes qui souhaitent égarer l’opinion sur la situation politique actuelle.


Des dirigeants des partis de la coalition Nupes dénoncent la politique «ultra libérale» ou de droite menée par Macron. Ils accusent le gouvernement de s’aligner sur les propositions de droite des républicains.


Des responsables macronistes, dont Macron très dernièrement, appelle les Républicains à constituer une coalition avec eux pour retrouver une majorité absolue à l’Assemblée nationale. D’une part, cette hypothèse technique a été clairement et publiquement rejetée par ces derniers. D’autre part, si elle venait à se réaliser, elle conduirait tôt ou tard à leur éclatement mais aussi à celui de Renaissance avec le départ probable d’une part des députés de gauche macronistes. Les tensions entre députés macronistes se multiplient progressivement, soit sur des amendements, soit à l’occasion de propositions de loi. C’est pourquoi la proposition de Macron apparait comme une simple manipulation de communication politicienne. Il en profite pour nourrir ses discours de mots clés de la droite (comme mérite, nation, travail, etc.) pour tromper les citoyens une fois de plus.


Les dirigeants du Rassemblement national veulent incarner seul une opposition de droite, même si, à dessein, ils n’utilisent jamais le mot «droite» dans leur discours. Ils présentent les parlementaires républicains comme des alliés de la coalition macronistes. De fait, le groupe RN a une présence à l’Assemblée nationale mais il conserve toujours un faible poids en termes d’implantation. Ses amendements sont rejetés. Leurs parlementaires votent certaines motions de censure déposées par la gauche (Nupes).


Afin d’amplifier et de relayer l’opération de Macron, des journalistes, critiques ou sur commande, multiplient également les analyses sur les républicains en dénonçant une droitisation, un éclatement futur et une disparition. Il s’agit de la même opération qu’il y a eu avant les présidentielle de 2022. La campagne interne aux républicains pour la désignation de leur président offre une occasion d’actualité à ces journalistes. À cette occasion, de nombreux élus des républicains ont pris la parole pour réaffirmer des positions claires qui n’ont rien à voir avec la politique menée par Macron et Borne.


La position d’opposition des Républicains a donc été clairement affirmée y compris par tous les candidats à la fonction de président de ces derniers. Ces positions correspondent à la ligne politique sur laquelle ses parlementaires ont été élus. Elle est conduite par les chefs de ses groupes parlementaires comme par le président du Sénat, Gérard Larcher. Il s’agit d’une ligne d'opposition générale à la politique conduite par Macron.


Les sondages les plus récents prouvent que si la cote de Macron, ou de Borne, se réduit progressivement, la répartition des intentions de vote à des législatives évolue peu par rapport aux résultats du printemps dernier. Le délai apparait trop court pour un quelconque basculement du rapport de force actuel. Une censure du gouvernement suivi d’une dissolution semble avoir peu de chance de changer la répartition politique actuelle, moins d’un an après les dernières élections. Elle n’est donc pas une urgence, sauf en cas de texte inacceptable.



POUR BATTRE LA GAUCHE, IL FAUT UNE NOUVELLE OFFRE POLITIQUE


Communication du MIL du 25 novembre 2022


Les Républicains disposent d’une base militante mobilisable, de très nombreux élus locaux, de la majorité au Sénat et d’un groupe de 62 députés à l’Assemblée nationale. Ce parti dispose de responsables nationaux, régionaux et locaux de qualité et confirme son maillage du territoire. De plus, un renouvellement important a eu lieu ces dernières années. Par exemple, le mouvement des Jeunes républicains a été réorganisé autour d’un président (fils d’un membre du comité d’Honneur du MIL). Les Républicains est le parti ayant, à la fois, un nombre important d’élus et d’adhérents. Il y a 91.110 adhérents qui peuvent participer à l'élection de leur nouveau président début décembre 2022. Leur campagne de ré adhésion a été active. Il y avait moins de 48.000 inscrits en juin 2022. Les principales fédérations LR sont celles des Alpes-Maritimes, de Paris, des Hauts-de-Seine, des Yvelines, du Rhône, des Bouches-du-Rhône, du Var, de Seine-et-Marne, de Gironde, de Loire-Atlantique, du Val de Marne, du Nord, de l’Isère, de Haute-Garonne, de l’Essonne. Les Républicains est un parti de gouvernement qui aspire à diriger la France. Ce parti a connu deux scrutins présidentiels difficiles, voir désastreux. Il doit désormais envisager l’avenir avec ambition tout en réaffirmant les valeurs qu’il entend défendre. Il joue son va-tout.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que pour que la droite de gouvernement retrouve sa place demain, il faut que ce parti se reconstruise. Un consensus est apparu en ce sens entre ses candidats à sa présidence. La droite républicaine doit s’inscrire dans un esprit gaulliste, ce qui a été, trop souvent, négligé alors qu’il s’agit d’une différenciation claire au sein des droites. Il y a les gaullistes et les antigaullistes (dont certains se camouflent en gaulliste). Les règles de reconstruction sont connues : multiplier le nombre des adhérents, mobiliser les militants sur tous les terrains en continu, des marchés aux réseaux sociaux, et pas uniquement qu’en période électorale. Il faut proposer des idées claires et compréhensibles par tous les citoyens, des catégories populaires aux cadres du pays.


Échapper à la simple communication politique d’image, pour faire de la vraie politique est la clé du succès vis-à-vis des citoyens. Le combat politique doit porter sur les questions de souveraineté, d’immigration, de sécurité, de défense et d’identité. Les conditions économiques du retour à la croissance et aux créations d’emploi, peuvent permettre de maintenir le pouvoir d’achat des français et d’assurer la solidarité avec les plus démunies parmi les français. Répondre aux questions de la société française sur les thèmes majeurs, oubliés par Macron et Borne, que sont la famille, l’éducation, la santé et l’environnement. Les transitions numériques ou écologiques doivent être intégrer dans toutes les démarches politiques, mais ces composantes ne constituent pas le seul but des politiques à mener.

Le programme de la droite républicaine doit mettre en avant des idées nouvelles pour la France et les français. Il s’agit de changer les règles actuelles en profondeur. La production de ces idées doit mobiliser les adhérents républicains mais aussi des responsables de la société civile au sein même de ce parti ou en dehors. Tout programme doit être bien compris par tous les français. Il faut tendre vers un programme de droite populaire pour le peuple français.


Pour battre la gauche demain, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que personne ne doit signer un pacte de gouvernement avec Macron. Ceux qui rêvent d’une telle coalition doivent rejoindre les soutiens de Macron directement. Le calendrier apparait clair. L’année 2023, sans élection en dehors du renouvellement sénatorial, offre le temps de rebattre les cartes. Les élections européennes de 2024 seront un test, mais ce scrutin sera peu significatif du fait de la proportionnelle et se traduira par un éclatement des forces politiques. Les élections municipales, départementales et régionales seront les vraies étapes déterminantes, avant la présidentielle. Tout débat sur les candidatures pour 2027 apparait encore tout à fait prématuré.


Pour battre la gauche, il faut une nouvelle offre politique, un candidat gaulliste capable de gouverner et de rassembler toutes les droites, le peuple et la France sans qu’il soit le supplétif de qui que cela soit. Il nous faut un rassemblement du peuple français.



RASSEMBLEMENT DES DROITES AUTOUR D’UN CANDIDAT GAULLISTE

OU BIEN UNION DES DROITES ?


Communication du MIL du 26 novembre 2022


Des électeurs ou des militants de droite ont pu avoir l’occasion de se poser la question d’une éventuelle stratégie politique d’union des droites. Plusieurs remarques doivent éclairer ce débat.


Les partis politiques, relevant de la droite, ne souhaitent pas une union des droites.


Le Rassemblement National (RN) s’est engagé dans une conquête solitaire du pouvoir, comme cela a été annoncé par son nouveau président. Le refus du RN de discuter avec Reconquête et Éric Zemmour, à l’occasion des législatives 2022, a bien illustré cette position. 


Reconquête prône l’union des droites mais il n’a pas appelé à voter pour des candidats RN ou LR au second tour des législatives lorsqu’il n’était plus présent.


Les Républicains (LR) n’ont jamais évoqué la perspective d’une union des droites mais de l’union de la droite et du centre.


La première difficulté est de déterminer qui profitera de l’union des droites. Ensuite, il faut définir qui sera le chef et qui seront les supplétifs. Les gaullistes ne seront jamais des supplétifs.


Les sondages récents confirment des écarts majeurs entre les électeurs des partis en lice.


Selon le baromètre de l’action politique (réalisé par Ipsos pour Le Point, le 16 novembre 2022), les opinions entre les électeurs de LR et du RN, sur l’action du gouvernement, apparaissent très éloignées.


L’opinion des électeurs du RN est très fortement polarisée en faveur de ses deux dirigeants (Marine Le Pen et Jordan Bardella), puis en faveur de ceux de Reconquête (Éric Zemmour et Marion Maréchal). Les responsables de LR sont beaucoup moins appréciés (Éric Ciotti, Xavier Bertrand ou Laurent Wauquiez).


L’opinion des électeurs de LR est favorable à Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Laurent Wauquiez, Gérard Larcher ou Bruno Retailleau. Quant à la cote des responsables RN et de Reconquête, elle est basse.


Un programme commun entre ces partis semble impossible à établir.


Les orientations des partis des droites sont clairement différentes sur de nombreux points, même si certaines thématiques peuvent leurs êtres communs (sécurité/immigration). Si des électeurs peuvent aspirer à une union des droites, celle-ci ne peut se concrétiser.


La nature des prochaines échéances électorales ne favorisera pas à une union.


Les élections européennes sont à la proportionnelle, donc avec des listes distinctes. Les élections municipales ne se prêteront aucunement à une union compte tenu de la position des élus de droite sortants, sauf exceptions. Le rapport de force électoral diffèrera nettement selon les scrutins.


Des parcours différents, pour des projets différents.


La priorité du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demeure le combat contre la gauche social-démocrate et contre la gauche marxiste, tout en défendant des valeurs gaullistes de droite. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est le gaullisme au carrefour des droites, c’est-à-dire le Rassemblement du peuple français.


Notre objectif est de défendre des positions pour convaincre des électeurs égarés, chez Macron ou ailleurs, de se retrouver derrière un candidat gaulliste. C’est pourquoi nous prônons un rassemblement des droites pour soutenir un candidat gaulliste. L’union des droites, lorsqu’on n’est pas majoritaire à droite, correspond à un appel à jouer un rôle de supplétif auprès d’un(e) autre.


Sans passer par une union, il reste des degrés de liberté. Par exemple, un consensus pourrait se formaliser sur un vote précis, à une occasion donnée, à l'Assemblée Nationale. Autre exemple, le soutien au second tour des élections législatives pour soutenir le candidat éligible, le moins à gauche, doit s’imposer, sauf cas particulier, et il convient de ne pas s’abstenir.