MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N°  444  Janvier-Février 2023   


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


LA FRANCE A SA PLACE DANS LA DÉFENSE DU MONDE LIBRE


Communication du MIL du 7 janvier 2023


La situation internationale a progressivement évolué ces dernières années. La France se trouve face à une nouvelle donne. Elle doit en tirer les conséquences, d'une part, pour défendre ses intérêts nationaux (la patrie) et, d'autre part, pour contribuer à l'équilibre du monde en défendant la Liberté et la Paix.


- En 2023, une majorité des pays dans le monde ont un régime politique non démocratique. Ces derniers mènent en interne des politiques variées allant du régime autoritaire jusqu'à un système totalitaire. Cela va d'une absence des libertés à la répression violente (incarcérations, camps de concentration, meurtres, exécutions).


L'objectif de certains pays, autoritaires ou totalitaires, est d'organiser un contrôle social interne limitant toute opposition politique et de disposer de forces militaires pour un usage intérieur. C'est le cas, par exemple, de l'Afghanistan avec une absence totale de liberté dans le pays, une guerre civile intérieure larvée, mais a priori sans projet de guerre extérieure.


D'autres pays, autoritaires ou totalitaires, contrôlent leurs populations en interdisant certaines libertés. Ils développent, en plus, des logiques militaires de guerre en augmentant leurs équipements militaires et les effectifs de leurs armées. Ces logiques impérialistes et expansionnistes sont potentiellement dangereuses pour le maintien de la paix dans le monde. Cette catégorie comprend la Chine, la Corée du nord, l'Iran ou la Russie. La Turquie entrera dans cette catégorie surement après les élections législatives de cette année.


Enfin, il faut prendre en compte les groupes islamistes radicaux qui peuvent constituer des États (État islamique (EI) entre l'Irak et la Syrie). Les zones grises où les groupes terroristes continuent à se développer restent une préoccupation importante en particulier en Afrique de l'est ou à partir du Sahel.


- Un groupe important de nations est constituée par des pays démocratiques. Selon les pays, les règles peuvent être différentes. Certains aspects politiques peuvent être imparfaits et des changements nécessaires. Mais globalement la liberté y est reconnue : liberté d'opinion, d'expression, de circulation, liberté d'initiative. Le terme de «pays occidentaux» ne suffit pas à définir cette catégorie. Il s'agit de pays qu'on retrouve sur plusieurs continents notamment en Amérique du Nord et du Sud (Canada, Brésil, États-Unis, Mexique), en Afrique (Afrique du Sud, Côte d'Ivoire, Sénégal), en Asie (Japon, Corée du sud, Taiwan, Inde), en Europe (Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, France, Pologne), en Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la France doit appeler le Monde libre à s'organiser efficacement et à affirmer avec force sa solidarité. Ce terme de Monde libre désigne l'ensemble des pays bénéficiant d'institutions démocratiques garantissant la Liberté de leurs nationaux. Il a servi à qualifier les pays luttant contre Hitler (nazis), puis contre Staline et ses successeurs soviétiques (communistes). Le Monde libre est celui de l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. De même, la solidarité entre les pays démocratiques est un impératif diplomatique majeur.


En 2023, le Monde libre se trouve face à des guerres présentes ou futures. En Europe, l'invasion de l'Ukraine par la Fédération de Russie en 2014, relancé en février 2022, illustre la logique impérialiste. En Asie, la Chine menace l'ile de Taiwan. La Corée du sud et le Japon sont menacés par la Corée du nord.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite mobiliser les citoyens français en faveur du Monde libre pour la liberté et la paix. Ce monde libre ne disparaitra pas contrairement aux théories, analyses et propos développées par les agents d'influences et les «idiots utiles», de tout bord, présent sur notre territoire.



FRANCE : LES VRAIS ET LES FAUSSES URGENCES POLITIQUES


Communication du MIL du 16 janvier 2023


Trois défauts majeurs de la politique menée par Macron apparaissent aujourd'hui. Il est incapable de bien discerner les urgences, d'assumer des choix forts et simples et de pérenniser ses actions.


- Discerner les urgences. Celles-ci évoluent progressivement, ou brutalement, en fonction des circonstances (Covid, guerre en Europe, montée de l'inflation, diminution du pouvoir d'achat). Aucune politique ne peut être figée. Faute d'adaptabilité et de reconnaitre les priorités à traiter, il fait de mauvais choix.


- Choisir et assumer des mesures fortes et claires. Le gouvernement recourt systématiquement à des demi-mesures, cela ne résout aucun problème et même cela aggrave la situation. Le choix, par Macron, du «en même-temps» a freiné la possibilité d'avoir des résultats.


- Assurer la pérennité de ses choix. Le gouvernement monte des coups en multipliant les solutions ponctuelles de dépannage (prime au pouvoir d'achat, chèques énergie). Ils tournent le dos à la pérennité indispensable des politiques à mener.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la sauvegarde des régimes sociaux repose tout simplement sur le nombre de cotisants (maladie, chômage, retraite) c'est-à-dire sur le nombre des personnes en emploi. Il importe donc d'augmenter les emplois disponibles (notamment pour les jeunes, les chômeurs, les séniors) pour obtenir de l'ordre de 2 à 3 millions de cotisants supplémentaires. Il s'agit d'une priorité à avoir à court terme.


Compte tenu de ce constat, les mesures sociales de Borne et Macron relèvent de mauvais choix, que cela soit en matière de diminution de la durée d'assurance-chômage (loi adoptée) ou de recul de l'âge d'accès à la retraite (loi qui va être débattue). Ces sujets sont à traiter (comme la répression des fraudes sociales) mais ils ne peuvent être considérés comme l'urgence centrale. Au final, les mesures choisies sont contestables et seront contestées. La réforme des retraites de Macron mobilise contre elle à la fois l'opinion publique (selon de très nombreux sondages) et l'ensemble des organisations syndicales réunies. Une période de tension sociale débutera le 19 janvier 2023. Les grèves et les manifestations vont se succéder durant la période du débat parlementaire au moins jusqu'au 6 février 2023. L'importance de ces dernières demeure imprévisible. Cela va occasionner des contraintes pour les citoyens et cela va entrainer des freins économiques. On peut craindre, aussi, le ralliement probable d'une part importante de l'opinion vers les partis contestataires et extrémistes (Nupes, etc.). Le gouvernement a choisi de ne pas tenir compte ni de la chute actuelle de la croissance (prévue en France, en Europe et dans le Monde par toutes les Banques), ni de l'explosion du coût de l'énergie pour les entreprises (de la boulangerie aux industries), ni de l'impact de l'inflation sur la consommation. Dans ce contexte, la tension sociale, liée au projet de loi retraite, devrait impacter négativement l'activité, l'emploi et le chômage. Pour le projet de loi sur les retraites, nous n'avons pas vocation à nous positionner sur tous les sujets. Il s'agit du domaine des partis politiques.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère notamment que les priorités politiques pour la France doivent être le renforcement de l'indépendance nationale, la croissance de sa production (agricole, BTP et industrielle), le maintien et le développement de la défense militaire, mais aussi, il faut une meilleure efficacité de la sécurité intérieure, une qualité retrouvée de l'école, un fonctionnement normal du système de santé et un contrôle réel de l'immigration.


Les solutions proposées par Borne et Macron sont inadaptées. Le projet de loi sur l'immigration est inacceptable car il consiste à régulariser une partie des extra européens sans papier résidant en France, sans assurer l'expulsion de l'autre partie, alors qu'il faut expulser tous les clandestins. Le programme de création de nouvelles centrales nucléaire est insuffisant (ils en créent 6 alors qu'il en faudrait 15). La politique d'indépendance énergétique patine. Le projet de programme de défense ne répond pas aux besoins actuels. Rien de sérieux n'a été mis en œuvre pour rétablir la qualité de l'enseignement dans les écoles, les collèges ou les lycées. Les solutions de Macron pour répondre aux crises du système de santé ne tiennent pas la route. La liste n'est pas limitative.



BUDGET DES ARMÉES, IL EN FAUT PLUS


Communication du MIL du 25 janvier 2023


Macron ne prend pas totalement en compte la situation de guerre en Europe depuis février 2022. En effet, pour 2023, le budget français de la Défense est de 43,9 milliards d'euros. L'effort budgétaire annoncé pour les Armées est insuffisant pour assurer le bon fonctionnement de la défense de la France. Macron vient de présenter les grandes lignes de la prochaine loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030. L'effort budgétaire pourrait être de 400 milliards sur 7 ans, auxquels devraient s'ajouter 13 milliards de recettes extrabudgétaires ou exceptionnelles (Rex). Par rapport à la précédente LPM 2019-2025, l'augmentation devrait se monter à une centaine de milliards supplémentaires, selon un rythme qui reste à préciser. Cette loi de programmation militaire devrait être présentée en mars 2023.


Si l'on prend en compte le poids de l'inflation, l'augmentation durable du coût de l'énergie, le coût de nouvelles opérations extérieures en Europe (actuellement dans les Pays Baltes et en Roumanie), le programme de dissuasion et les programmes à longs termes engagés (avion du futur), force est de constater que cette augmentation budget de la Défense est clairement insuffisante.


Au travers de la précédente programmation, il faut reconnaitre que Macron a bien augmenté le budget des Armées, après plusieurs quinquennats de recul du budget (1991 à 2017). Mais le manque de crédits accumulés sur une longue période pèse trop fortement sur notre Armée. Ce retard impose un effort de «rattrapage» pour maintenir des moyens d'actions opérationnels pouvant répondre aux enjeux, hors de toutes «courses aux armements».


La France a une responsabilité propre en matière de défense pour deux raisons. D'une part, elle est seule dans l'Union européenne à disposer de la force de dissuasion nucléaire. D'autre part, elle doit assurer dans le monde, la sécurité de ses territoires outre-mer et de sa zone maritime en Océan indien (La Réunion, Mayotte), en Océanie (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française), en Amérique (Antilles, Guyane) et elle doit aussi participer à la sécurisation des échanges économiques.


Au-delà d'un discours général pompeux sur la «nouveauté», Macron n'a annoncé ni une réforme de structures, ni «une logique de transformation des Armées», ni de nouveaux programmes d'équipements militaires. Ses seules annonces concrètes concernent l'indispensable renforcement du renseignement militaire, la prise en compte plus active de la cyberguerre et le doublement du nombre de réservistes dans un délai qui reste à préciser.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu'un budget minimum de 500 milliards d'euros est nécessaire pour répondre aux besoins de défense de la France. Mais ce budget doit, aussi, pouvoir évoluer en fonction des tensions et des risques durant cette période, sous des conditions prévues par avance.


Ce budget doit permettre de disposer d'un parc opérationnel suffisant de Rafales, de véhicules blindés, de l'artillerie en nombre (dont de longue portée), des frégates, des corvettes, des patrouilleurs, d'un second porte-avion (pour disposer d'une présence continue en mer), de sous-marins, de drones, des radars, de systèmes de défense sol-air, et, aussi, des équipements individuels. L'indépendance nationale, impose l'achat de matériels fabriqués en France dans tous les domaines où une production existe, de même que la relocalisation de certaines productions.

Ce budget doit également prendre en compte l'entraînement effectif des troupes (200.000 soldats et 80.000 réservistes), l'entretien correct des matériels militaires, la nécessité d'avoir un stock de munitions important et le besoin de disposer des moyens logistiques manquants actuellement.



LA GAUCHE EXTRÊME PRÉPARE DES DÉSORDRES


Communication du MIL du 18 février 2023


Le projet de loi sur réforme des retraites fait débat alors qu'il y a de nombreux autres sujets, laissés en suspens ou oubliés, plus urgents à traiter (CP du MIL du 15 janvier 2023). Le projet de loi évolue vers un texte qui impose des contraintes aux français, sans que l'avantage financier pour le régime apparaisse significatif, compte tenu des mesures parallèles qui vont être adoptées. Un coup pour rien pour le financement du régime et, en plus, on voit apparaitre des conséquences multiples (femmes, jeunes, séniors).


Dans ce contexte, à l'Assemblée nationale, on voit se maintenir une opposition parlementaire face une majorité de circonstance. À ce jour, l'issue du montage reste inconnue tant les avis de réserve sur ce texte ont été nombreux. Il faut, aussi, que soit prise en compte l'évolution de la réalité sociale actuelle caractérisée par le trop faible taux de seniors en emploi et l'extension massive du nombre de bénéficiaire d'aide sociale (ASS/RSA).


Toutes les organisations syndicales ont engagé une mobilisation importante contre la retraite à 64 ans. Cette mobilisation va se poursuivre avec des manifestations de masse et des discours répétés. L'objectif est le retrait du texte de Loi sans corrections, ni améliorations. La jonction entre la démarche des syndicats et des partis de l'extrême-gauche n'a pas eu lieu en raison de la diversité des courants syndicaux associés.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la critique ou le soutien d'un projet de loi est légitime que cela soit au parlement ou à travers des mouvements sociaux, il s'agit de notre démocratie. Mais aujourd'hui, le risque de dérapage sur d'autres terrains est là avec la multiplication des incitations explicites au blocage du pays courant mars 2023. À cela s'ajoute, à travers certains slogans utilisés, un développement d'une violence verbale pouvant tendre vers la haine de la part de militants et d'élus d'extrême-gauche.


L'intersyndicale menace de «mettre la France à l'arrêt» le 7 mars 2023 si le gouvernement maintient le report de l'âge légal à 64 ans (Depuis 1945, l'âge légal de départ à la retraite était de 65 ans. En 1983, la gauche l'a fait passer à 60 ans, cela a créé les conditions des déficits futurs de notre système de retraite par répartition). L'intersyndicale reste dans le cadre d'une démarche de grève. Le terme de «blocage» ne figure pas explicitement car il aurait été repoussé par les organisations syndicales réformistes (CFE-CGC, CFDT, CFTC, et Unsa). Les responsables syndicaux se contentent de parler d'une «journée noire» ou d'opérations «ville morte» sur l'ensemble du territoire.


Mais le blocage de la France semble en train de se mettre en place. Certaines organisations syndicales ont annoncé qu'elles envisageaient des grèves reconductibles : C'est le cas de fédérations de la CGT (énergie, chimie, cheminots, ports et docks, transports) et de Solidaires. Les objectifs sont clairement l'arrêt de la circulation des transports publics (trains, bus, métro, avions), l'arrêt de la distribution des carburants aux particuliers et aux entreprises, le blocage des écoles, collèges et lycées. Les blocages des universités et des lycées ont été envisagés par les groupes de jeunes politiques d'extrême-gauche (NPA) ou pseudo syndicalistes lycéens ou étudiants. La menace de blocage du pays par une minorité activiste d'extrême-gauche est désormais à l'ordre du jour. Elle pose un problème de fond. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle l'État à prendre, sans plus attendre, toutes les mesures nécessaires pour empêcher la mise en place du désordre et du blocage de la France. Le maintien de la vie économique et sociale de notre pays doit être assuré.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) craint que Macron laisse s'installer, aujourd'hui, un grand désordre en France afin d'incarner, demain, d'être le président de l'ordre en utilisant l'image «Moi ou le chaos».



LE FRANÇAIS EST LA SEULE LANGUE DE NOTRE RÉPUBLIQUE


Communication du MIL du 4 février 2023


Repère : «La langue de la République est le français. L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est «La Marseillaise». La devise de la République est «Liberté, Égalité, Fraternité». Son principe est : «un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple» (Article 2 de la Constitution).


Il est clair que la langue française est importante à tous les niveaux de notre société. Mais, il existe des carences des politiques publiques actuelles et des mauvais choix effectués par certains acteurs privés.


Dans l'éducation nationale, la langue française est insuffisamment enseignée. La baisse du niveau scolaire de  la connaissance de la langue française est reconnue par le ministère lui-même. Cela est flagrant lorsque l'on compare la situation actuelle avec les périodes antérieures.


Les chiffres récents concernant l'illettrisme en France sont beaucoup trop élevés (7% des actifs). Cela concerne des jeunes ayant abandonné leurs études, des personnes plus âgées qui ont perdu la pratique de la langue et des étrangers qui ne l'ont jamais eu. L'absence de maitrise de l'écrit alimente bien entendu l'illectronisme alors que le transfert de toutes les démarches administratives sur internet progresse à grand pas.


La langue française a besoin d'être défendue quotidiennement pour accompagner les nouvelles technologies, les nouveaux comportements sociaux et l'actualité. Par exemple, cela a été le cas récent de l'utilisation du terme «confinement». Trop de mots français existants sont abandonnés tandis que des termes étrangers sont adoptés. La langue française doit résister et montrer son dynamisme.


La langue française doit faire face aux activistes qui souhaitent la déconstruire. C'est la démarche des promoteurs de l'écriture inclusive. Cette pseudo-écriture «non sexiste» pour établir une parité femme/homme dans la langue française introduit des mots bisexués et illisibles. Par exemple, «cher.e.s lecteur.rice.s» ou «citoyen.ne.s» sont constamment «exposé.e.s». L'Académie française qualifie l'écriture inclusive de «péril mortel». Des textes officiels contre l'usage de l'écriture inclusive ont été publiés, mais à ce jour, ils ne sont pas appliqués totalement, même dans la fonction publique.


Des ministères, des institutions, des entreprises privilégient un recours trop fréquent à l'anglo-américain, alors que rien ne l'impose. Quand le titre de cadres d'entreprises françaises est donné en anglais pour une pratique en France, on touche au ridicule. C'est le cas, quand dans une entreprise, un directeur général se fait appeler un CEO (chief executive officer). Ces appellations étrangères figurent fréquemment dans des offres d'emploi pour des postes sans aucun caractère international.


Pour les étrangers résidant en situation régulière en France, l'apprentissage du français apparait évidemment comme une condition clé de leur intégration sociale. La procédure de naturalisation doit imposer un contrôle plus sérieux et strict de la maitrise de la langue française. Pour l'immigration, la maitrise de notre langue devrait être un préalable à l'obtention de titres de séjour, de droit d'asile ou d'accueil des étudiants étrangers. Son apprentissage doit être réalisé dans les pays d'origine.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère la langue française comme une langue de l'enseignement, du travail, des échanges et des services publics. La loi Toubon de 1994 doit être complétée pour tenir compte d'Internet, des réseaux sociaux, de la réglementation concernant la publicité et les noms de marques. Le rôle central du français ne gomme pas la place des langues régionales en France, comme l'apprentissage des autres langues sur le plan culturel ou économique.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la francophonie doit être recentrée sur les véritables enjeux de la langue française. C'est-à-dire son vocabulaire (à faire vivre), la diffusion de la langue (médias, internet, réseaux sociaux), la promotion de son usage (outils techniques et numériques) et de ses œuvres (livres, chansons, films), en partage entre tous les pays dont elle est la langue. Nous avons, dans le passé, déjà précisé notre analyse de la situation de la francophonie et de sa dégradation (Communication du MIL du 15 octobre 2018).