MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N°  445 mars 2023   



LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


ÊTRE FRANÇAIS, C'EST UN ÉTAT D'ESPRIT


Communication du MIL du 28 février 2023


La Constitution du 4 octobre 1958, voulue par le Général de Gaulle, est la référence pour le peuple français. Elle proclame solennellement son attachement aux Droits de l'Homme et aux principes de la souveraineté nationale.


«La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances». «La langue de la République est le français. L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est la «Marseillaise». La devise de la République est «Liberté, Égalité, Fraternité».


Son principe est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.


Être français ce n'est pas qu'avoir une carte nationale d'identité française. Etre Français impose de réunir certaines conditions dont, notamment :


-La maitrise de la langue française, la connaissance de l'Histoire de France et de la culture française.


-L'amour de la patrie et de la terre de France, qui porte sur ses cultures (vignes, moissons), ses paysages (mer, montagne, plaines, forêts), ses monuments historiques (châteaux, cathédrales), son patrimoine rural et urbain (églises, croix, maisons anciennes, fermes) et aussi son patrimoine industriel (usines, filatures) et culinaires (fromages, charcuterie, cuisine traditionnelle).


-Le souvenir vivant des hommes et des femmes qui ont bâti ou défendu le pays et qui sont, pour certains, morts pour la France (en 14-18, en 39-45 et après). Cette mémoire porte aussi sur sa famille, mais aussi sur le soldat inconnu ou des personnalités symboliques de notre Histoire. Leur commémoration s'inscrit dans ce devoir de mémoire.


-L'adhésion à des valeurs morales, d'origine judéo-chrétienne, qui imprègnent chacune de nos Lois ainsi que la vie en France. Il s'agit, aussi, du respect de chacun et la solidarité nationale en faveur de toutes les personnes qui en ont besoin, avec un égal accès à la santé et à l'éducation.


-La participation aux traditions et l'art de vivre qui se déclinent dans chacune des régions françaises.


-La détermination à participer à la défense du pays mais aussi à sa sécurité.


Tous ces éléments d'identité alimentent, chacun à sa manière, le contenu de la conscience nationale. Ils sont les fondements du patriotisme qui conduit à être au service de la France, pour servir la France.


Certains français le sont par leur origine et leur naissance, d'autres par le sang versé et encore d'autres personnes sont devenues françaises par une adhésion choisit, motivée et volontaire. Par exemple, citons le cas de figures françaises, d'origine arménienne, comme Charles Aznavour ou Henri Verneuil. De même, c'est le cas des harkis qui ont adopté la cause de la France. Mais la naturalisation d'un étranger doit être fondée sur une adhésion réelle et non sur une présence physique occasionnelle dans le pays, par la connaissance du français, par l'adoption du style de vie des français et aussi par la reconnaissance que d'une seule patrie, la France.


Être Français c'est aussi tourner le dos au multiculturalisme, reconnaitre la souveraineté nationale et l'identité française.


Certains slogans du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) sont toujours d'actualité «La France, aimez-là ou quittez-là», «Être Français, c'est un état d'esprit, pas une couleur de peau» et «Être Français, ce n'est pas une couleur de peau mais c'est un état d'esprit».



DARMANIN VEUT OUVRIR LES PORTES À L'IMMIGRATION


Communication du MIL du 23 février 2023


En 2022, une augmentation massive de 64% du nombre d'entrées irrégulières dans l'Union européenne (UE) a été enregistrée par l'Agence européenne de surveillance des frontières (Frontex). Le nombre des entrées irrégulières (immigrés clandestins) a atteint 330.000 personnes dont notamment 145.600 passages via les routes des Balkans occidentaux (plus 136%) et plus de 100.000 passages par la Méditerranée centrale, (plus 50%). Près de la moitié (47%) des entrées irrégulières en 2022 sont le fait d'Afghans, de Syriens (94.000) et de Tunisiens. 90% des entrants sont des hommes. Ces chiffres, fortement minorés, ne concernent évidemment que des personnes identifiées en 2022 par Frontex.


En 2022, la France a délivré plus de 320.000 premiers titres de séjour, soit une hausse de plus de 17% par rapport à 2021. Les demandes d'asile en 2022 ont atteint le chiffre de 156.000 (afghans, bengalis, turcs…) et 53.000 droits d'asile ont été accordés. Les expulsions ont été réduites à 15.400 personnes alors qu'il y a eu 152.000 Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF). Actuellement, les Préfectures régularisent déjà des «travailleurs sans papiers». En 2022, ces régularisations ont concerné plus de 34.000 personnes (notamment des Algériens, des Marocains, des Maliens) en augmentation de plus 29%. Elles s'appuient sur des critères qui ont été définis en 2012 et qui comportant des conditions d'ancienneté sur le territoire et un nombre minimum de bulletins de paie.


Depuis sa nomination, le ministre de l'intérieur, Darmanin, s'est montré incapable de mener une vraie politique de contrôle de l'immigration. Les flux augmentent. Aucune mesure politique majeure n'a été prise. Aucun résultat visible ne peut être constaté.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le prochain projet de Loi «Immigration» ne répond pas aux problèmes actuels. Le projet de loi «Contrôler l'immigration et améliorer l'intégration» vise à multiplier les régularisations de travailleurs sans papiers en diminuant les critères de régularisation nécessaire (avec moins d'ancienneté et de temps effectivement travaillé). Les régularisations de travailleurs extra européens sans papier est un appel fort à l'arrivée de migrants nouveaux et à une installation d'étrangers clandestins car depuis longtemps en fin de droits. Quant au renforcement envisagé des possibilités d'expulsion, en particulier des étrangers délinquants, elles ne seront pas suffisantes pour parvenir à des résultats visibles. Elles porteront juste sur une hypothétique simplification du contentieux des étrangers. L'accélération de l'instruction de la demande d'asile ne remet pas en cause les règles actuelles.


Les vrais enjeux portent sur les entrées illégales de migrants extra-européens, sur l'absence d'un contrôle stricte des demandes d'asile, sur un manque de règles cohérentes sur la délivrance des visas, sur la non-exécution des expulsions des étrangers clandestins, sur le défaut de contrôle dans la durée des personnes disposant d'une autorisation de séjour temporaire (étudiants ou travailleurs étrangers) et sur la procédure de naturalisation trop laxiste. Selon toutes les études publiques officielles, le nombre d'étrangers extra-européens concernés a continué à augmenter au sein de la population résidante en France. Au total, en France, 3,8 millions d'étrangers sont titulaires d'un titre de séjour. L'Algérie, le Maroc et la Tunisie figurent en tête des pays d'origine. Tous les sondages confirment que les français dénoncent, très majoritairement, la politique actuelle de gestion de l'immigration. Demain Il faudra une nouvelle politique.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle les députés, dont notamment ceux qui représentent la droite de gouvernement, à rejeter en bloc le projet de loi immigration sans aucune négociation ni concession. Le projet de loi ne peut camoufler, d'une part, l'absence d'une vision globale d'une politique migratoire, et d'autre part, l'existence de mesures tout à fait néfastes ou très inefficaces. On ne peut pas bien faire en faisant tout et son contraire : expulser et régulariser les clandestins sans-papiers.



MACRON - UNE NOUVELLE CRISE SOCIALE ET POLITIQUE


Communication du MIL du 9 mars 2023


Repère : Le conflit entre Macron et les forces de la gauche de la gauche à propos de la réforme des retraites débouche sur une crise sociale et politique plus large et beaucoup plus grave.

Pour la réforme des retraites, Macron et Borne ont choisi une formule parlementaire (PLFSS rectificatif) imposant un délai d'examen court, pour user de l'article 49.3. Mais ils semblent avoir abandonné le recours au 49.3. Ils se retrouvent dans une impasse technique, piégés par un nombre massif d'amendements. Le débat au Sénat a débuté. Comme à l'Assemblée nationale, les sénateurs de la gauche de la gauche (EELV, PCF et PS) ont déposé un nombre exceptionnel d'amendements pour bloquer l'examen de la loi, afin d'empêcher son adoption. Par exemple, trois cent cinquante amendements ont été déposés sur le seul article premier.


Le gouvernement a accumulé les fautes : désordre dans les projets et leurs estimations chiffrées, non prise en compte de la note du Conseil d'État. Il a mélangé de questions qui auraient dû être traitées séparément notamment la fin des régimes spéciaux, la durée de cotisation de 43 ans, l'âge légal de la retraite à 64 ans et les mesures en faveur de l'emploi des seniors. Ces choix ont renforcé les doutes, les inquiétudes et le refus de la formule actuelle de la réforme des retraites. Les sondages d'opinion confirment qu'une large majorité est hostile au projet actuel dans son ensemble.


Les ministres en charge de ce projet de loi sont tous des anciens du Parti Socialiste (PS) : Gabriel Attal, Elisabeth Borne, Olivier Dussopt, Marlène Schiappa, Olivier Véran, tout comme Macron. On se trouve donc en évidence dans un affrontement entre la gauche sociale-démocrate macroniste et la gauche de la gauche Nupes. Olivier Dussopt, ancien socialiste, vient de déclarer qu'il s'agit d'une «réforme de gauche qui aurait pu être portée par un gouvernement social-démocrate». Les autres forces de la majorité macroniste, Horizons et MoDem, se positionnent en marge du projet. Borne se trouve donc assez seule.


L'ensemble des organisations syndicales a organisé des manifestations le 7 mars pour «bloquer le pays» (CFE-CGC, CFTC, CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA). 250 rassemblements ont eu lieu, dans toute la France. La suite du mouvement interroge. Dans plusieurs secteurs d'activité, des grèves reconductibles ont débuté (énergie (EDF), transports (SNCF, RATP, routiers), raffineries, ports (dockers CGT)).


Une opération purement politique est organisée par Jean-Luc Mélenchon et les insoumis (LFI), parallèlement aux démarches syndicales. Ils mobilisent leurs militants politiques et sympathisants en disant «Bloquez tout ce que vous pouvez». En particulier, ils cherchent à mobiliser des jeunes, dans les lycées et les universités, pour bloquer l'entrée des établissements et tenter de les occuper. Cette action Nupes mélange tous les sujets : les retraites, le pouvoir d'achat, les droits des femmes et des jeunes, une «priorité au climat».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne les manœuvres de blocage du processus parlementaire, les appels au blocage du pays, la montée des slogans de haine et les actes de violence. La menace doit être prise au sérieux, car elle a un parfum clairement insurrectionnel, de la part de militants et députés NUPES.


Lutte Ouvrière (LO) mobilise de son côté. Le porte-parole du NPA (Nouveau parti anticapitaliste), Philippe Poutou, a précisé ses menaces : «Il faut surprendre, déstabiliser, que ce mouvement devienne incontrôlable. (...) Il faut des actions de blocages et il faut utiliser des méthodes radicales. La colère ne peut pas être toute gentille». Au final, ils sont rejoints par de nombreux activistes de l'ultra-gauche : autonomes, black-blocs et autres casseurs, en particulier dans les métropoles, où ils sont bien implantés, comme Nantes, Rennes, Paris, Toulouse, comme on a pu le constater le 7 mars.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le gouvernement Borne sera seul responsable du désordre social et économique, qui va se produire en France, à cause de sa politique qui tourne le dos aux priorités de la France et des français.



2027, DÉJÀ DEUX CANDIDATS DE GAUCHE


Communication du MIL du 17 mars 2023


Les partis de gauche et d'extrême-gauche ont stabilisé leur situation ces derniers mois. Il est donc intéressant de dresser un point de la situation actuelle et d'envisager les perspectives à plus longs termes. Il est clair qu'il y aura un candidat de gauche social-démocrate et un de gauche extrême pour la prochaine élection présidentielle.


Pour la gauche social-démocratie, le nouveau parti «Renaissance» a pris la suite de La République en Marche sans générer les ralliements qu'il escomptait. Son secrétaire général, Stéphane Séjourné, est un ancien du PS. L'impossibilité, pour Macron, de se représenter en 2027 pose la question du candidat à la présidentielle pour les députés macronistes. Or aucun candidat à sa succession ne semble s'imposer aujourd'hui parmi les macronistes.


Pour la gauche extrême, quatre partis importants constituent la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES).


Au Parti Socialiste, Olivier Faure, partisan de la coalition Nupes, a réussi à conserver de justesse la direction de son parti en laissant des places subalternes à son opposition interne (conduite par Nicolas Mayer-Rossignol qui est hostile à la NUPES). La situation actuelle reste sans aucun doute instable. Le parti reste scindé en 2 moitiés.


Au Parti Communiste (PCF), le prochain Congrès devrait renouveler Fabien Roussel dans ses fonctions. Après une période trouble, il a su redonner un élan au parti. Il affirme parfois une ligne dissidente des autres partis de la Nupes (par exemple en faveur de la relance du nucléaire) tout en conservant le programme communiste traditionnel.


Chez Europe Ecologie-Les Verts (EELV), une nouvelle secrétaire nationale Marine Tondelier a réussi à maintenir l'unité interne du parti. Il y a, à l'intérieur, des tendances diverses allant de modérés jusqu'à des écologistes radicaux. Elle affiche la volonté de transformer ce petit parti avec un changement de nom, une révision du fonctionnement, un appel à des sympathisants non-adhérents.


La France Insoumise (LFI) a également changé de dirigeant avec la désignation, sans élection, de Manuel Bompard. Il a remplacé Jean-Luc Mélenchon qui ne s'est pas représenté à la députation. LFI ne se présente pas comme un parti classique car depuis octobre 2022, Manuel Bompard est président de l'«Association La France insoumise» avec comme secrétaire Mathilde Panot (présidente du groupe LFI à l'AN) et pour trésorier Maxime Charpentier, un membre de LFI. De nombreux responsables de LFI ont été écartés de la direction.


Les autres composantes de cette mouvance définit par l'accord de coalition de 2022 comprend diverses organisations politiques d'extrême-gauche. Parmi elles, il faut noter la place du Parti Ouvrier Indépendant (POI), trotskyste lambertiste, c'est-à-dire la formation d'origine de Jean-Luc Mélenchon. Génération.s, parti créé par Benoit Hamon après son départ du PS, fait aussi partie de cet ensemble.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la répartition actuelle des forces de la gauche. La coalition Nupes semble être amenée à disparaitre, sauf en cas de dissolution improbable de l'Assemblée Nationale. Les élections sénatoriales de septembre 2023 ne donneront pas lieu à des listes communes. Lors des élections européennes de 2024, les partis PS, EELV, PCF et LFI ont annoncé qu'ils présenteraient des listes séparées. Le résultat de ce scrutin, à la proportionnelle, définira un nouveau rapport de force entre ces quatre partis. Il ne devrait pas être favorable à LFI. Les élections municipales de 2026 donneront lieu à des alliances locales en fonction de la situation existante dans chaque commune, ville et métropoles. Un accord national NUPES semble exclu.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la prochaine échéance majeure sera l'élection présidentielle de 2027. À ce jour, deux candidats se positionnent pour dans quatre ans : Jean-Luc Mélenchon pour l'extrême-gauche marxiste, qui a obtenu 22% au 1er tour en en 2022, et Bernard Cazeneuve pour la gauche socialiste.


Jean-Luc Mélenchon attend l'échéance présidentielle. Il se présente comme indépendant non lié à LFI. Avec Manuel Bompard, il a conservé sa structure électorale dans ce but. Il espère évidemment une date plus proche, suite à un éventuel départ de Macron, bien incertain. Il rêve, pour l'emporter, d'un duel entre lui et Marine Le Pen.


Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre socialiste, affiche une ambition présidentielle. Il quitté le PS pour constituer un mouvement politique indépendant «La Convention». Il s'exprime de plus en plus régulièrement. Il vise de polariser la nébuleuse des socialistes et ex-socialistes autour de sa future candidature. Dans l'immédiat, il attire des socialistes égarés (associations, mutuelles, fondations), une part des parlementaires de Renaissance, issus du PS, et, évidemment, des socialistes opposés à la Nupes. Il vient de rallier à lui le Parti Radical de Gauche (PRG).


L'HISTOIRE DU SYNDICALISME LIBRE


par Auguste BLANC,

Président du Comité d'Honneur du Mouvement Initiative et Liberté,

Ancien secrétaire général de la Confédération des Syndicats Libres


Communication du MIL du 10 mars 2023


Notre président du comité d'honneur du Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) a décidé, il y a quelques temps, de rédiger l'histoire de notre famille gaulliste à travers son action aux seins des syndicats dit «libres». De longues années ce sont écoulées depuis le 13 mai 1968, certains de nos ainés, parfois encore présent, ont vécus ces grands moments où les militants gaullistes de terrain ont été présent dans de nombreux combats et dans de nombreux domaines de lutte que cela soit le syndicalisme, la politique, l'université ou dans certaines professions.


Parmi ceux-là, nombre de nos compagnons militaient entre-autres dans les grandes entreprises dont l'automobile (Simca, Peugeot et Citroën). C'est dans l'automobile qu'il y eut de vraies luttes contre les communistes. Il fallait farouchement et clairement s'opposer à l'occupation des usines afin de défendre la liberté du travail et la liberté de travailler.


Le 31 mai 1968, les défenseurs de la liberté se sont retrouvés, très nombreux, sur les Champs Élysée et ont répondu à l'appel du Général de Gaulle à organiser partout «l'action civique» contre «l'intimidation, l'intoxication et la tyrannie exercées par des groupes organisés de longue main et par un parti qui est une entreprise totalitaire, même s'il a déjà des rivaux à cet égard».


Un groupe de salaries, en grande partie gaulliste, sera à l'origine de la création d'un syndicat libre et indépendant chez Citroën. En quelques mois, la majorité syndicale (de gauche depuis 1965) a été balayée de l'ensemble des établissements répartis sur le territoire national. A la tête de cette équipe déterminée à en découdre avec la CGT et le PC se trouve un militant, Auguste Blanc. Il en deviendra le Secrétaire général.


Certains, au Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L), l'ont rencontré que cela soit lors des conventions nationales, lors des conventions sur la participation ou bien encore lors des campagnes pour les élections prudhommales.


Il a connu de très nombreuses batailles syndicales, il a connu et a été soutenu par beaucoup de personnalités  (notamment Jacques Chirac, Jacques Foccart, Pierre Debizet, Marie-France Garraud, Pierre Juillet).


Fort de toutes ses années d'expériences (1968-1999), nous l'avons encouragé à écrire ses «Mémoires» afin que notre histoire soit écrite par un de ceux qui l'a vécu et non pas par des opportunistes universitaires de gauche. Pour empêcher qu'elle tombe dans l'oubli, pour transmettre le savoir de notre passé et de nos actions, Auguste Blanc a décidé de rédiger ses mémoires, son action dans la défense du syndicalisme libre et ses relations avec certains grands hommes.


Les deux premiers livres ont concerné sa jeunesse et son service militaire dans les Chasseurs Alpins. Les deux livres suivant ont traité des périodes suivants : de 1968 à 1974 et de 1974 au 15 octobre 1975, date à laquelle il accèdera à la direction de la Confédération.


Deux autres tomes sont en fin d'écriture et ils seront très rapidement publier. Ils couvrent la période 1975 à début 1978, la CFT devenant alors la CSL.


Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) vous recommande la lecture de ses livres qui retracent fidèlement l'histoire des combats contre les communistes sur le terrain des entreprises.


Pour commander des livres, il suffit de prendre contact avec l'auteur en écrivant à m.i.l@lemil.org qui transmettra à l'auteur votre demande.