MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 468 Juin 2024        


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


LA RÉPUBLIQUE EST MENACÉE PAR L'EXTRÊME-ULTRA-GAUCHE


Communication du MIL du 31 mai 2024


Les forces politiques d'extrême-gauche et de l'ultra-gauche ont pu constater qu'elles ne disposaient de pas beaucoup de débouchés politiques sur le plan électoral, en dehors d'alliances ponctuelles. Les récents sondages concernant les élections européennes le confirment, tant au niveau national qu'au niveau de l'Union européenne. Il n'y aura pas une présence politique déterminante de l'extrême-gauche révolutionnaire ou écolo-radicale au Parlement européen en juin 2024.


Les militants de l'extrême-gauche révolutionnaire classique (communistes, trotskystes) et ceux de l'écolo-gauchisme (comprenant divers écologistes radicaux) se trouvent confrontés à cette réalité démocratique. Faute de perspectives, ces militants risquent de se tourner vers des actions illégales et/ou violentes, au-delà du seul discours révolutionnaire ou écolo-radical. Concrètement, des militants d'extrême-gauche pratiquent régulièrement, sur le terrain, la violence symbolique, verbale, physique ou matérielle.


Par exemple, cela se traduit par des débordements de LFI à l'Assemblée nationale (comme le déploiement du drapeau palestinien ou la tenue de propos inacceptables), des attaques de permanences politiques, des menaces ou des agressions contre des militants et élus de droite (ou de gauche), des blocages de campus et des occupations de locaux universitaires (en présence de députés LFI), des discours appelant à l'insurrection, violents et parfois à relents antisémites, des actions contre les intérêts de la France, comme cela vient de se passer à propos de la Nouvelle-Calédonie.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que les mouvements d'extrême-gauche portent une idéologie dangereuse pour la République, bien au-delà de la politique spectacle mené par le groupe parlementaire de La France Insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale. La violence tend à remplacer le débat des idées. Les responsables de cette mouvance constatent que le poids électoral de ces courants politiques ne leur laisse aucune perspective de succès dans un quelconque scrutin démocratique, en dehors de rares recours à des coalitions, comme lors des municipales 2020 ou des législatives 2022 (avec la coalition Nupes).


L'éclatement de la coalition Nupes (PS, EELV, PCF, LFI et groupuscules associés) est désormais acquis. Les sujets de divergence politique se sont formalisés au fur et à mesure des prises de position de LFI sur l'actualité : soutien aux émeutiers urbains, absence d'une condamnation des massacres du mouvement terroriste islamiste Hamas, attaque de l'UE, soutien aux blocages des universités et des écoles.


La France Insoumise (LFI) se trouve isolée des autres partis de la gauche de la gauche. Mais elle conserve le soutien de syndicalistes révolutionnaires, de membres de groupuscules socialistes ou trotskystes et, ponctuellement pour les manifs, de militants d'ultra-gauche (type black bloc). Dans ce contexte politique, son projet consiste à mener des actions de terrain spectaculaires qui, de fait, bénéficient d'une couverture médiatique excessive, grâce à des journalistes de gauche.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate également le développement de mouvements écologistes radicaux qui pratiquent, implicitement ou très explicitement, la violence. C'est le cas des organisations réunies dans le collectif «Les Soulèvements de la terre» ou d'Extinction Rebellion. Ces activistes organisent des campements permanents (ZAD), des blocages de routes, des occupations de locaux, des sabotages industriels. Ces violences ont, par exemple, pour but de bloquer le fonctionnement d'une entreprise, d'un projet d'aménagement, la construction d'une route ou d'un stockage d'eau. Ces activistes se situent officiellement en marge du parti écologiste (EELV) qui a vocation à assurer des formes d'actions légales, même si des ambiguïtés existent.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que Macron et Darmanin ont globalement échoué à freiner ces mouvements, faute de prendre les mesures circonstanciées nécessaires pour limiter les actions des activistes d'extrême-gauche ou d'ultra-gauche. Une politique adaptée devrait être menée pour prévenir la violence politique en France et faire condamner ses acteurs qui sont connus.



FÉDÉRALISTES ET EXTRÊME-GAUCHE, VOTONS CONTRE LE 9 JUIN 2024


Communication du MIL du 5 juin 2024


En France, le scrutin du 9 juin 2024 va permettre de désigner 81 eurodéputés français, sur les 720 membres du Parlement européen, issus des 27 pays membres de l'Union Européenne (450 millions de citoyens européens). Ces élus auront, en tout premier lieu, à choisir le président du Parlement européen, puis celui de la Commission européenne, organe exécutif de l'Union. Il s'agit là d'une étape majeure pour les cinq ans à venir. Avec le Parlement et la Commission, la troisième force est constituée par la réunion de l'ensemble des représentants des pays membre de l'Union Européenne.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à adopter un comportement civique : c'est-à-dire à VOTER et à FAIRE VOTER mais, aussi, à collecter des procurations pour lutter contre l'abstention. C'est d'autant plus important que les sondages annoncent tous une faible participation à ce scrutin en France.


Il faut choisir de voter pour des listes susceptibles d'avoir des élus, c'est-à-dire susceptible de recueillir plus de 5% des suffrages exprimés (au mieux sept listes d'après tous les sondages) et éviter une dispersion sur des petites listes qui n'auront aucun élu. Il faut voter pour des députés qui vont réellement travailler et qui l'ont montré dans le passé. Les listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages exprimés bénéficieront d'un nombre de sièges proportionnel au nombre de voix obtenues.


Il importe de voter contre les listes fédéralistes : liste macroniste (Horizons, MoDem, Renaissance et UDI), liste socialiste (PS) et liste écologiste (EELV). Elles souhaitent faire évoluer l'Union Européenne vers une Europe fédéraliste, contre les intérêts des pays membres, dont ceux de la France.

De plus, il faut voter évidemment contre les listes d'extrême-gauche du Parti communiste (PCF) et de La France insoumise (LFI).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), mouvement gaulliste, appelle à voter, en priorité, pour les candidats de la droite gaulliste et républicaine. Il estime qu'il faut privilégier un vote s'inscrivant dans le cadre de ce scrutin européen et choisir des candidats qui appartiendront à un groupe parlementaire qui aura un poids réel. Au niveau du Parlement européen, le groupe parlementaire du Parti Populaire Européen (PPE), auquel appartient LR, devrait arriver en tête et avoir un poids déterminant de 2024 à 2029.


L'élection de députés s'inscrivant dans un groupe parlementaire d'opposition, ou un autre, seront tenus à l'écart des décisions, sauf à de rares exceptions, comme cela a été le cas dans la mandature qui s'achève.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère cette élection pour ce qu'elle est : la désignation de députés européens qui vont débattre, dans le cadre du Parlement, sur les questions qui lui incombent dans le cadre des traités signés.


Force est de constater que, si l'on consulte les sondages, les deux listes données comme devant arriver en tête ne totalisent pas 50% des intentions de votes, soit environ une moitié des électeurs votants. C'est une bonne illustration des défauts du scrutin proportionnel.


Enfin, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce les manœuvres menées par Macron et Attal à l'occasion de cette campagne avec le soutien de nombreux médias. D'une part, elles ont conduit à une confusion entre questions nationales et européennes. D'autre part, il apparait qu'elles ont échouées, selon tous les sondages, à cause du rejet de la politique menée par le gouvernement depuis 7 ans.


IL Y A 80 ANS, LE DÉBUT DU DÉBARQUEMENT


Communication du MIL du 6 juin 2024


Discours radiodiffusé du Général de Gaulle le 6 juin 1944 à Londres


La Bataille suprême est engagée !


Après tant de combats, de fureurs, de douleurs, voici venu le choc décisif, le choc tant espéré. Bien entendu, c'est la bataille de France et c'est la bataille de la France !


D'immenses moyens d'attaque, c'est-à-dire pour nous, de secours, ont commencé à déferler à partir des rivages de la vieille Angleterre. Devant ce dernier bastion de l'Europe à l'ouest fut arrêté naguère la marée de l'oppression allemande. Voici qu'il est aujourd'hui la base de départ de l'offensive de la liberté. La France, submergée depuis quatre ans, mais non point réduite, ni vaincue, la France est debout pour y prendre part.


Pour les fils de France, où qu'ils soient, le devoir simple et sacré est de combattre par tous les moyens dont ils disposent. Il s'agit de détruire l'ennemi, l'ennemi qui écrase et souille la patrie, l'ennemi détesté, l'ennemi déshonoré. L'ennemi va tout faire pour échapper à son destin. Il va s'acharner sur notre sol aussi longtemps que possible. Mais, il y a beau temps déjà qu'il n'est plus qu'un fauve qui recule. De Stalingrad à Tarnapol, des bords du Nil à Bizerte, de Tunis à Rome, il a pris maintenant l'habitude de la défaite.


Cette bataille, la France va la mener avec fureur. Elle va la mener en bon ordre. C'est ainsi que nous avons, depuis quinze cents ans, gagné chacune de nos victoires. C'est ainsi que nous gagnerons celle-là.


En bon ordre ! Pour nos armées de terre, de mer, de l'air, il n'y a point de problème. Jamais elles ne furent plus ardentes, plus habiles, plus disciplinées. L'Afrique, l'Italie, l'océan et le ciel ont vu leur force et leur gloire renaissantes. La Terre natale les verra demain !


Pour la nation qui se bat, les pieds et les poings liés, contre l'oppresseur armé jusqu'aux dents, le bon ordre dans la bataille exige plusieurs conditions.


La première est que les consignes données par le Gouvernement français et par les chefs français qu'il a qualifiés pour le faire soient exactement suivies.


La seconde est que l'action menée par nous sur les arrières de l'ennemi soit conjuguée aussi étroitement que possible avec celle que mènent de front les armées alliées et françaises. Or, tout le monde doit prévoir que l'action des armées sera dure et sera longue. C'est dire que l'action des forces de la Résistance doit durer pour aller s'amplifiant jusqu'au moment de la déroute allemande.


La troisième condition est que tous ceux qui sont capables d'agir, soit par les armes, soit par les destructions, soit par le renseignement, soit par le refus du travail utile à l'ennemi, ne se laissent pas faire prisonniers. Que tous ceux-là se dérobent d'avance à la clôture ou à la déportation !


Quelles que soient les difficultés, tout vaut mieux que d'être mis hors de combat sans combattre.

La bataille de France a commencé. Il n'y a plus, dans la nation, dans l'Empire, dans les armées, qu'une seule et même volonté, qu'une seule et même espérance. Derrière le nuage si lourd de notre sang et de nos larmes voici que reparaît le soleil de notre grandeur ! 



LA PERTINENCE DES PRINCIPES DU GAULLISME


Communication du MIL du 11 juin 2024


En premier lieu, le Gaullisme a marqué l'histoire de France au 20ème siècle en 1940, 1944, 1948, 1958 ou 1968. Il importe de s'en souvenir et d'en témoigner, pour transmettre les leçons de l'histoire aux nouvelles générations. En second lieu, en 2024, demeure l'esprit gaulliste. Il s'applique parfaitement aux enjeux actuels. La pertinence de ses principes fondamentaux reste toujours aussi forte sur l'ensemble des sujets actuels, quand on s'y attache.


Une approche politique globale. La première caractéristique de l'esprit gaulliste réside dans une approche politique globale sur les questions majeures au-dessus des partis, des syndicats, des communautés, des confessions, des lobbies, des sectes et de tous groupements d'intérêts.


L'indépendance de la France. Le refus de sa soumission à des organismes supranationaux, ou des puissances étrangères, étatiques, économiques et financières, ou des entreprises multinationales reste un élément fondamental de l'esprit gaulliste. Cette indépendance a été façonnée par son histoire. Elle doit être défendue dans tous les domaines que cela soit politique, économique, culturel, diplomatique et militaire. La tenue d'une ligne indépendante n'empêche pas, par ailleurs, d'avoir des alliés, en particulier des pays avec lesquels la France a noué des liens historiques étroits.


Le rassemblement de tous les Français. L'esprit gaulliste vise au rassemblement de tous les Français au-delà notamment des clivages politiques, syndicaux, locaux, religieux pour obtenir un dépassement et parvenir à rétablir la confiance de l'ensemble des citoyens vis-à-vis de leurs dirigeants politiques. Il existe aujourd'hui de profondes divisions entre les divers partis politiques ou écoles de pensée. Le projet politique consiste à rassembler les citoyens sur des grands projets au-delà des clivages partisans. Il impose de faire évoluer la manière même de faire de la politique. Le peuple de France aspire au rassemblement sur les grandes questions.


Un pouvoir exécutif fort et stable. L'esprit gaulliste va dans le sens de l'existence dans notre pays d'un pouvoir exécutif fort et stable. La constitution de la Ve République le permet. Elle donne au président de la République un rôle primordial sur les grands enjeux. Elle établit un lien direct entre le chef de l'État et le peuple. Grâce au suffrage universel direct pour l'élection présidentielle, et le recours possible au référendum, la Ve République permet à notre pays de pouvoir bénéficier des moyens d'une politique échappant pour l'essentiel aux pressions des partis, syndicats et autres groupes si les dirigeants politiques en font le choix. Mais la pratique de ces dernières années n'a pas été dans le sens des institutions et a conduit à une critique du système alors que la critique devrait porter sur des dirigeants politiques qui ont souhaité s'abstraire des institutions.


Une vision internationale en faveur de la liberté et de la paix. L'esprit gaulliste porte une vision internationale en faveur de la liberté, de la paix et de l'indépendance des peuples. Il affirme que la France participe à l'équilibre du Monde en raison de son histoire, de sa puissance et de sa grandeur. Il professe un refus viscéral des totalitarismes : Historiquement, le gaullisme s'est illustré par un refus des totalitarismes (communistes et nazis). L'esprit gaulliste conduit à un engagement, aujourd'hui, dans la lutte contre l'idéologie islamiste totalitaire.


Une défense globale de l'environnement. La défense de l'identité nationale, de notre langue, de notre patrimoine historique, de nos paysages et de notre milieu naturel nature (air, eau, faune et flore) constitue un ensemble nécessaire à la sauvegarde de notre environnement. La lutte pour limiter ou arrêter les migrations à nos frontières entre dans cette exigence.


Une exigence de justice sociale. L'esprit du gaullisme affirme la nécessité de la solidarité nationale conduite par l'État à destination des personnes les plus faibles, les plus pauvres et les plus en difficulté dans la société. L'attachement à un système de protection sociale mis en place après la Seconde Guerre mondiale par le général de Gaulle reste un marqueur de l'esprit gaulliste. L'objectif est d'atteindre le plein emploi et de développer une meilleure association capital-travail pour tous les Français.


La défense de la famille, de la jeunesse et de l'éducation. La famille est considérée, dans l'esprit gaulliste, comme le noyau de la société, c'est pourquoi une politique nataliste reste une priorité pour maintenir et renouveler notre population. Le modèle familial reste composé d'une femme et d'un homme ayant des enfants qu'ils élèvent, au-delà de tous les accidents de la vie. De même, l'éducation nationale et l'enseignement supérieur se trouvent être le cœur de l'intervention de l'État vis-à-vis des familles et de la jeunesse. La transformation de l'éducation et de la formation s'impose pour répondre aux besoins du XXIe siècle. L'esprit gaulliste aspire à une réelle politique en faveur de l'engagement et de l'entrée dans la vie active de la jeunesse.


Une responsabilité de l'État dans le développement économique. L'esprit gaulliste affirme la responsabilité de l'État dans le développement économique et la sauvegarde de nos entreprises. Il appelle une politique volontariste menée par des plans de développement à divers niveaux pour porter de grands projets économiques (dans les domaines du nucléaire, du spatial, du médical, du numérique, etc.) qui dépassent le niveau et la capacité des entreprises privées. Cette action va de pair avec la défense de la libre entreprise en France. Il faut baisser les dépenses publiques de l'État et des collectivités publiques mais aussi les impôts et les taxes sur les particuliers et les entreprises afin de mieux gérer la France.


Un pragmatisme politique. L'esprit gaulliste ne s'inscrit pas dans une idéologie politique, mais est en opposition avec les idéologies anciennes comme actuelles. Il est caractérisé par le recours à un pragmatisme politique utilisé en vue d'atteindre les objectifs fixés, comme l'indépendance et le rayonnement de la France dans le monde et l'unité intérieure du pays. L'esprit gaulliste laisse le choix des modalités d'actions selon les circonstances. Il repose sur quelques grands principes, permettant la réalisation des objectifs.


Ce sont ces principes que le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite rappeler en 2024.



LE 30 JUIN 2024 ET LE 7 JUILLET 2024 : IL FAUT CHOISIR UN GAULLISTE VÉRITABLE ET SINCÈRE


Communication du MIL du 15 juin 2024


Les résultats de l'élection européenne en France ont confirmé la nette majorité pour les listes hostiles à l'Europe fédérale et la position minoritaire des fédéralistes européen (coalition macroniste, socialistes et écologistes). Ces chiffres confirment le «NON» des Français à l'occasion du référendum de 2005 sur l'adoption de la Constitution européenne.


Les groupes au Parlement européen n'ont pas profondément évolué. Le Parti Populaire Européen (droite) demeure le groupe le plus important avec 186 élus (dont les élus français de la liste LR). Les groupes socialistes, centristes (dont macronistes) et écologistes perdent des élus. Les groupes de droite nationaliste et identitaire progressent, mais finalement peu par rapport à 2019 (seul un regroupement des groupes pourrait renforcer leur poids). L'extrême-gauche reste dans une position marginale (avec les élus de LFI). Aucun changement significatif n'est intervenu au niveau du Parlement contrairement à ce qui avait été annoncé et rabâché par certains médias.


Ces résultats ont confirmé le rejet de la politique menée par Macron qui s'est traduit par un net recul du score de sa représentante (14,6%), plus faible qu'en 2019. Ce résultat aura servi de prétexte à Macron pour prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale. La raison de cette décision, préparé de longue date, tient à l'impasse dans laquelle Macron se trouver pour conduire sa politique. Le Projet de loi de finances 2025 d'Attal et de Le Maire ne semblait pas pouvoir passer sans conduire à l'adoption d'une motion de censure, déposée par Les Républicains (LR) et disposant du soutien annoncé par l'ensemble des groupes d'opposition. Macron a juste devancé cette échéance. Il joue sur l'effet de surprise et le court délai de préparation des législatives en espérant favoriser les députés sortants d'Horizons, du MoDem ou de Renaissance, dans leur circonscription. Il veut, aussi, organiser une recomposition et un élargissement très large de sa majorité au lendemain du 7 juillet 2024 si aucune majorité ne sort des urnes.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) encourage les Français à aller voter massivement pour qui ils veulent. L'abstention n'est pas honorable face à nos anciens qui se sont battu pour que nous puissions être libres. Votez comme bon vous semble, mais votez. Mais les Français n'acceptent plus qu'on leur dicte leur vote. Ils votent en conscience et c'est un vote personnel et non public. Ceux qui donnent des consignes nominatives, n'ont pas compris que les temps ont changé, que les Français ont changé.


Malgré tout, pour cette période, comme dans le passé, les recommandations du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) sont claires.


Le 30 juin 2024, il faut choisir de voter pour un candidat gaulliste véritable et sincère, si possible issu de la droite républicaine et gaulliste, parti regroupant le plus grand nombre de gaulliste actuellement. Le premier tour est toujours l'occasion  de pouvoir choisir un candidat qui corresponde aux valeurs que chacun d'entre nous défend.


Pour le 7 juillet 2024, si ce candidat a passé le barrage des 12,5% des inscrits et s'il est en position de gagner, alors il faudra maintenir son choix du premier tour. S'il est éliminé, souvent à cause de la petite participation, alors il faudra faire barrage à la gauche et au nouveau front populaire car le plus grand danger est ce nouveau programme commun de la gauche dont l'objectif est de mettre au pouvoir LFI et Mélenchon.


Les perspectives des élections des législatives ne doivent pas être confondues avec les résultats de l'élection européenne, même si elles ont évidemment une influence dans l'opinion. Le mode de scrutin est différent. Il ne s'agit plus de la proportionnelle intégrale mais d'un scrutin majoritaire à deux tours où il faut avoir obtenu 12,5% des inscrits pour pouvoir se présenter au deuxième tour. Le rapport de force politique varie selon le plan local : historique, poids des personnalités et élus locaux comme les maires et les conseillers départementaux. Le contexte local joue à plein pour les députés sortants qui ont bien travaillé dans leur circonscription. Enfin, les sortants disposent d'un avantage lié au délai court sur des concurrents moins connus, voir inconnus et parfois n'habitant pas la circonscription.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à refuser toute ambiguïté politique lors de cette échéance. Les candidats doivent se définir clairement, dans l'esprit du gaullisme, sur la base notamment de priorités partagées : indépendance nationale, baisse du déficit, croissance économique, créations d'emplois, défense du pouvoir d'achats et des régimes sociaux, amélioration de la sécurité des personnes et des biens, défense nationale à 3% du PIB, politique de santé, de solidarité sociale, d'éducation de qualité et de soutien aux familles, blocage de l'entrée des migrants et expulsions des sans-papiers, identité culturelle et patrimoine. Bref, il faut qu'ils osent se revendiquer gaulliste, s'ils le sont.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se revendique être une association qui regroupe la droite gaulliste, civique et patriote et qui a toujours été au carrefour des droites sans jamais se présenter à des élections, ses membres, depuis la création, sont très majoritairement non adhérent d'un parti politique (à plus de 68%). À droite, il faut maintenir et développer un dialogue entre tous (à l'exception des anti-gaullistes d'hier et d'aujourd'hui). Mais il faut écarter tous ceux qui participent aux petites manœuvres de débauchage des opportunistes professionnels, comme des carriéristes sans convictions dont le seul but est de se faire élire, réélire ou bien d'espérer être nommé ministre ou sous-ministre. On en trouve partout, regardez les changements de parti politique pour obtenir une place d'élu. Ce dialogue, avant des élections, ne peut être qu'un dialogue et non une entente, ni un programme commun, ni une union sinon il faudrait définir qui seront les supplétifs sans droit de parole et qui seront les chefs. Après des élections, la formation d'un programme de gouvernement peut nécessiter un accord de période.



LES 84 ANS DE L'APPEL DU 18 JUIN 1940 PAR LE GÉNÉRAL CHARLES DE GAULLE


Communication du MIL du 18 juin 2024


Comme chaque année, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) commémorera l'appel lancé le 18 juin 1940 par le général de Gaulle. Cette année, nous célébreront les 84 ans de l'Appel.


Cette année sera aussi marquée par le 52ème anniversaire de l'érection de la Croix de Lorraine au Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises. La Croix de Lorraine fut inaugurée par Georges POMPIDOU.


À cette occasion le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle les différents thèmes de campagne qu'il diffuse à cette occasion.


Par ailleurs, ses délégations départementales s'associeront, dans de très nombreux lieux, aux cérémonies officielles (par décret du 10 mars 2006) de commémoration de l'Appel du 18 juin 1940.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite et encourage toutes les cérémonies commémoratives de l'Appel du Général de Gaulle. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte son entier soutien à toutes ces initiatives.