VIGILANCE & ACTION - N° 470 Juillet 2024
LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L
L'UNION DE LA GAUCHE ET DE L'ULTRAGAUCHE PEUT GAGNER
Communication du MIL du 24 juin 2024
Le regroupement de la gauche et de l'ultragauche peut remporter les élections législatives de juillet 2024 pour plusieurs raisons. Un accord électoral de «Nouveau Front Populaire (NFP)» a été finalisé entre La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), les Ecologistes (EELV), le NPA et le Parti communiste (PCF). Il s'agit d'un programme commun de la gauche et de l'ultragauche. Il demeure étonnamment favorable à l'extrême-gauche. Plus de la moitié des candidats aux législatives seront des insoumis (42%) ou des communistes (9%). Parmi les candidats soutenus par LFI figurent des figures de l'extrême-gauche trotskyste (comme par exemple, Poutou candidat à la présidentielle du NPA et, au moins a priori, plus d'une dizaine d'autres cadres trotskystes, mais aussi des individus classés S). Il est à noter que LFI dirigera cette coalition alors que les autres partis politiques ne seront que des supplétifs sans aucun pouvoir de décision. C'est toujours la situation des supplétifs en politique. Par ailleurs, Mélenchon poursuit des objectifs tranchés et personnels. Il n'a pas donné d'investiture à une part de ses anciens lieutenants, personnalités connues, qui avaient eu l'occasion de le critiquer à une occasion ou à une autre. LFI est géré statutairement pas trois personnes seulement, il ne s'agit pas d'un parti à gestion démocratique.
Le PS ne présente que 32% des candidats, c'est certes plus qu'en 2022 (où il était à 13%). Mais ils ont moins de députés sortants. Cela reste très faible et sans rapport avec le score socialiste à la récente élection européenne qui était bien supérieur à celui de ses partenaires. Les candidatures sont multiples : des personnalités de Renaissance se présentent sous l'étiquette du Nouveau Front Populaire. Même l'ancien président socialiste, François Hollande, se présente aux législatives sous cette étiquette. C'est pourquoi, les candidats du NPF peuvent gagner les élections dans les semaines qui viennent.
En cas d'obtention d'une majorité absolue, le parti ayant le plus de députés, c'est-à-dire mécaniquement LFI, aurait vocation à occuper le poste de Premier ministre, sans doute au travers de ses dirigeants c'est-à-dire de Mélenchon. Le danger est donc immédiat.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne et dénonce le programme du Nouveau Front Populaire (NFP) qui est très dangereux pour l'avenir de la France. Ce programme vise à développer et augmenter l'immigration par toute une série de mesures ; à augmenter les impôts et taxes pour les particuliers et les entreprises ; à verser un salaire à tous les jeunes ; à désarmer les dispositions assurant la sécurité et à engager une série de nouvelles dépenses en refusant de contrôler le déficit budgétaire. Le Nouveau Front Populaire a présenté un programme en évitant de traiter les sujets de dissensions entre les partis qui le composent (par exemple sur l'énergie nucléaire ou l'avenir de l'Union européenne) et en utilisant des formulations ambiguës concernant l'invasion russe de l'Ukraine ou l'agression terroriste du Hamas.
Pour l'activité économique et l'emploi, l'ampleur des augmentations demandées (comme le passage du SMIC à 2.000 € brut, soit 1.600 net) aurait mécaniquement pour effet une augmentation de la masse salariale, donc des coûts de production des biens et des services. Ceci entrainera, automatiquement, une baisse de la demande et une augmentation des importations de biens. Il y aura une augmentation du déficit de la balance commerciale, mais aussi du chômage en France.
Sur l'immigration, le programme du NFP promet d'abroger la loi immigration, d'assurer un accompagnement social et une autorisation de travailler pour tous les demandeurs d'asile ; d'instituer la carte de séjour de dix ans comme titre de séjour de référence ; de créer un statut de déplacé climatique, etc.
Sur le plan de la sécurité, le programme du NFP prévoit des mesures de désarmement des acteurs des forces de l'ordre, comme l'interdiction du LBD et des grenades «mutilantes», le démantèlement des BRAV-M, ou la mise en place d'un récépissé pour réduire les contrôles d'identité.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à faire barrage à tous les candidats du Nouveau Front Populaire (NFP) au deuxième tour des élections législatives du 7 juillet 2024.
7 JUILLET 2024 : FAIRE BARRAGE AU NOUVEAU FRONT POPULAIRE ET, SI POSSIBLE, CHOISIR UN GAULLISTE VÉRITABLE ET SINCÈRE
Communication du MIL du 5 juillet 2024
Après un premier échec lors de l'élection européenne du 9 juin 2024, les résultats du premier tour des législatives du 30 juin 2024 ont prouvé que Macron a fait une faute politique majeure en décidant la dissolution de l'Assemblée nationale.
Il n'a pas su créer une dynamique pour défendre ses positions, et ne peut désormais plus y parvenir d'ici 2027. Résultat, la majorité présidentielle devrait passer de 250 députés en 2022, à plus d'une centaine en juillet 2024. Les partis de la coalition (Horizons, MoDem et Renaissance) apparaissent profondément divisés, en particulier quant à leurs positions vis-à-vis du NFP. Renaissance appelle à voter pour la gauche et l'extrême gauche (LFI), tandis que le Modem et Horizons ne souhaitent pas apporter leur soutien à Mélenchon et ses candidats.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que débat politique en France s'est recentré sur un classique rapport gauche/droite effaçant la voie du fantasme d'un «entre deux» macroniste (réunissant des centristes et des sociaux-démocrates). Suite à la période macroniste qui s'achève, cette opposition gauche/droite apparait plus radicale encore qu'auparavant compte tenu de l'opposition entre Rassemblement national (RN) et La France Insoumise (LFI).
Parallèlement, la confrontation politique traditionnelle demeure d'actualité : entre les partis ayant exercé des responsabilités de gouvernement : Les Républicains (LR) et le Parti Socialiste (PS). Ces deux partis vont continuer à jouer un rôle politique important compte tenu de leur implantation dans les collectivités locales (Mairie, Régions, Conseils départementaux) et au Sénat, comme à l'Assemblée nationale.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) prévoit une répartition des forces politiques en une dizaine de groupes parlementaires sans qu'aucun parti (ou coalition) ne dispose, a priori, d'une majorité absolue. La cohabitation entre le Président de la République et le Premier ministre pourrait s'avérer difficile dans l'année qui vient et être peu propice à mener de grands projets pour le pays.
L'enjeu politique devrait porter désormais sur la concrétisation, durable ou ponctuelle, d'accords ou d'alliances à l'Assemblée, sans assurance d'y parvenir.
D'une part, Macron et Attal, faute de majorité, envisagent une alliance à gauche pour continuer à gouverner. Pour préparer cela, ils ont demandé aux partis macronistes de retirer leurs candidats arrivés en troisième position (et susceptibles de se maintenir) pour permettre l'élection de candidats NFP et empêcher l'élection de candidats RN. Ils s'inscrivent dans la perspective d'une éventuelle alliance entre les partis macronistes et la gauche, voir la gauche de la gauche. Les partis macronistes n'ont pas tous la même vision, la même idée du contour de cette alliance parlementaire. Mais force est de constater que seule la participation directe, ou le soutien passif, de La France insoumise à une alliance de gauche permettrait d'essayer de disposer d'une majorité à l'Assemblée autour de Macron.
D'autre part, le Rassemblement national (RN), pour disposer d'une majorité absolue, devra rechercher de nouveaux élus alliés, sous une forme qui reste à définir (apparentement ou groupe parlementaire). Le RN semble actuellement privilégier des ralliements individuels pour conserver un contrôle total de son éventuelle majorité, plutôt que d'envisager un éventuel accord programmatique.
Par rapport à tout cela, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappel sa position qui est : le 7 juillet 2024, il faut faire barrage au nouveau front populaire et, si possible, choisir un gaulliste véritable et sincère et, à défaut, choisir un candidat le plus républicain de droite.
BLOQUER L'ARRIVÉE AU GOUVERNEMENT DU NOUVEAU FRONT POPULAIRE
Communication du MIL du 15 juillet 2024
Repère : « Si le Premier ministre appartient au Nouveau Front Populaire (NFP), nous nous mettrons en travers. » Gérard LARCHER, président du Sénat.
Suite à la décision de Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, des élections législatives se sont tenues. Elles ont été marquées par une forte participation des électeurs, illustrant le civisme. Leurs résultats ont été obtenus grâce un accord de fait de désistement des candidats entre deux coalitions politiques, a priori opposées : Ensemble (macroniste) et Nouveau Front Populaire (NFP), à de rares exceptions près. Les députés élus s'inscrivent dans les groupes parlementaires existants ou nouveaux.
La phase électorale ayant pris fin, les intérêts de la France doivent toujours primer sur ceux des partis politiques. Le président de la République devrait désigner un premier ministre et un nouveau gouvernement être formé, dans les semaines qui viennent.
Dans le contexte de l'actuelle dispersion des forces politiques, la recherche d'une coalition disposant d'une majorité relative à l'Assemblée nationale est engagée. La formation de cette coalition provisoire est conditionnée par un accord programmatique, même retreint à quelques sujets.
Par exemple, cet accord devrait concerner le redressement budgétaire de la France, sans création de nouveaux impôts, une hausse progressive du pouvoir d'achat (en phase avec la croissance économique), le développement économique nécessaire à la création de nouveaux emplois dans la production, l'amélioration de la sécurité des biens et des personnes, le contrôle effectif de l'immigration, des moyens suffisants pour la Défense, etc.
Mais la solution la plus probable devrait reposer sur la recherche d'une majorité texte par texte, en intégrant des amendements, avec, il est vrai, un risque de censure permanent.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la priorité est d'éviter la nomination d'un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire, et du gouvernement qui en découlerait pour tenter d'exécuter le programme du NFP.
Le NFP est soutenu par des journalistes, dont beaucoup travaillant dans des chaines publiques, des syndicats (comme la CGT), des associations nationales bénéficiant de subventions publiques, avec des vedettes de toutes les niveaux de notoriétés, etc. Le NPF est loin de disposer d'une majorité à l'AN, mais il prétend explicitement prendre le pouvoir et appliquer son programme. Le président du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a défendu l'alliance avec la NUPES en 2022, puis celle du NFP en 2024. Son objectif était principalement d'être réélu dans sa propre circonscription. Tant qu'il assume la présidence du PS, l'éclatement complet du NFP apparait improbable, sauf faits nouveaux.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à une démarche s'inscrivant dans l'esprit du gaullisme, c'est-à-dire imprégnée de pragmatisme, dans l'intérêt des Français. Toutes les solutions apparaissent préférables à l'arrivée au pouvoir d'un responsable de la NFP, même si elles ne sont pas directement satisfaisantes. Il convient donc d'éviter des tensions politiques qui seraient générés par La France Insoumise (LFI) et relayée par des militants d'ultra-gauche incontrôlable comme les black-blocs, les autonomes, les anarchistes, les écologistes radicaux, les islamistes radicaux.
Macron peut, aussi, choisir la stratégie du pire dans l'espoir d'être le recours, après une période de tension extrême, voire de chaos. Il se présenterait comme le représentant de l'ordre et de la sécurité, pour en retirer les bénéfices. Compte tenu de ses décisions successives, ce risque existe, dans le contexte de désengagement des forces de sa coalition politique, au profit des gauches du NFP.
QUAND UNE ASSOCIATION ACCUSÉE DE FINANCER LE HAMAS FAIT DE L'ENTRISME À L'UNIVERSITÉ
Communication du MIL du 25 juillet 2024
Tribune de Morgane Daury-fauveau* parue dans FigaroVox du 23 juillet 2024
L'association Humani'Terre, visée par une une enquête préliminaire pour financement du terrorisme, a des liens étroits avec le syndicat étudiant musulman l'EMF, explique la professeur de droit privé, Morgane Daury-Fauveau.
Le Figaro révélait, le 17 juillet, qu'Humani'Terre, une association caritative française, faisait l'objet d'une enquête ouverte par le parquet national antiterroriste en novembre 2023 pour financement du terrorisme, association de malfaiteurs terroriste criminelle, blanchiment en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste. L'association est soupçonnée de financer le Hamas avec des fonds récoltés par elle. Des perquisitions ont eu lieu dans les locaux et 36 millions d'euros ont été saisis.
À dire vrai, l'association, qui s'appelait autrefois Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), est dans le viseur depuis de nombreuses années, notamment du Canada et des États-Unis qui l'ont placée sur la liste officielle des organisations terroristes. En 2003 déjà, le département du Trésor américain a accusé Humani'Terre de financer le Hamas. Cela ne l'a pas empêché de percevoir des subventions publiques françaises (6667 euros en 2022 et 23.464 euros en 2021 ont été ainsi déclarés dans ses comptes annuels publiés au Journal officiel).
Cela n'empêche pas non plus les Étudiants Musulmans de France (EMF), mouvement étudiant présent sur de nombreux campus universitaires, d'organiser, en partenariat avec Humani'Terre, de nombreuses distributions alimentaires pour les étudiants (dans toute la France et dernièrement, au mois d'avril à Nanterre et en mai à Panthéon Sorbonne). Là encore rien d'étonnant.
En 1989, des étudiants musulmans de Bordeaux et de Limoges fondent l'UISEF (l'Union islamique des étudiants de France) qui devient en 1996, les EMF - Étudiants musulmans de France, probablement pour faire oublier qu'un candidat aux élections universitaires de la liste UISEF à Lille était Christophe Caze, membre du gang de Roubaix qui commettait des braquages pour financer le Djihad.
On comprend mieux la facilité avec laquelle la pensée antisémite et pro palestinienne a pu pénétrer les universités.
L'EMF fait partie du Forum des organisations européennes musulmanes de jeunes et d'étudiants (FEMYSO). L'association est décrite par Florence Bergeaud-Blackler comme une émanation jeune et transnationale de l'Union des organisations islamiques en Europe (UOIE), structure proche des Frères musulmans et qui représente le courant fondamentaliste de l'islam en Europe.
Quant à l'UOIE, elle est la maison mère de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF). Selon un ancien de ses cadres, Mohamed Louizi, l'EMF est en réalité le bras étudiant des Frères musulmans dont le but est de faire du prosélytisme dans les facs. Il dit ainsi : «Je devais, en parallèle de mes responsabilités estudiantines déclarées, servir de courroie de transmission de la pensée des Frères Musulmans au sein du monde étudiant» (Pourquoi j'ai quitté les Frères Musulmans, Mohamed Louizi, Michalon, 2016). Comme d'habitude, l'EMF adopte une attitude ouverte et rassurante. Dans ce contexte, on comprend mieux la facilité avec laquelle la pensée antisémite et pro-palestinienne a pu pénétrer les universités.
D'autant que l'entrisme de militants portant des revendications communautaires ne date pas d'hier. Dans un rapport consacré à l'«expression religieuse et laïcité dans les établissements publics de l'enseignement supérieur» en France rédigé en 2013, le Haut Conseil à l'intégration (qui est devenu aujourd'hui l'Observatoire de la laïcité) s'inquiète de «l'émergence d'associations étudiantes communautaristes qui militent pour des droits particuliers et sur des motifs identitaires». Ce rapport a été enterré, exactement comme le rapport Obin de 2004 sur «Les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans les établissements scolaires». Même histoire.
Nous laissons donc prospérer dans nos universités une organisation étudiante partenaire d'une association qui a des liens étroits avec le terrorisme.
En 2013, le Haut conseil à l'intégration relevait un nombre important d'atteintes à la laïcité à l'université, dans les cours, dans l'affectation des locaux détournés en lieux de culte et au sein des centres régionaux des œuvres universitaires et sociales (CROUS) qui gèrent notamment les conditions de vie et d'études : bourse, logement, restauration ou encore aides sociales. On apprend ainsi, par exemple, qu'un espace collectif de résidence universitaire d'Antony avait été transformé en Mosquée dans les années 1980, 1990 et n'a été évacué qu'en 2008.
Sur son site internet, la devise de l'EMF est «Servir, aider et défendre l'étudiant». Rien ne peut les distinguer d'une gentille association caritative si ce n'est les photos et représentations de femmes sur leur site qui apparaissent toujours voilées. En février 2024, les EMF se sont présentés dans cinq académies sous l'étiquette ludique «Active ton CROUS» à Paris, Lyon, Montpellier, Strasbourg et Lille. Ils ont obtenu un élu à Strasbourg avec 17% des voix. Nous laissons donc prospérer dans nos universités une organisation étudiante partenaire d'une association qui a des liens étroits avec le terrorisme.
Toutefois certains de nos représentants ont une conscience aiguë de la situation. Pour preuve, un colloque s'est tenu récemment au Sénat, co-organisé par le CERU et la sénatrice Nathalie Goulet, intitulé «Frères musulmans, quelle influence sur la jeunesse en France ?». Espérons que cette heureuse initiative soit suivie d'actions fortes, seules à même de mettre un terme à la montée de l'antisémitisme dans nos universités.
*Morgane Daury-Fauveau est professeur de droit privé, secrétaire générale de l'UNI et présidente du Centre d'études et de recherches universitaires (Ceru).
https://www.ceru.fr
LUTTONS CONTRE LE CHAOS ET LES RÉVOLUTIONNAIRES
Communication du MIL du 28 juillet 2024
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), mouvement gaulliste défendant la Vème République, considère qu'il faut tenir compte des faits dans le cadre de nos institutions, même s'il est regrettable de constater un retour aux pratiques de la IVème République. Les élections législatives de 2024 ont eu lieu. Leurs résultats sont incontestables (à quelques recours prêts, comme à l'accoutumé). Les députés se répartissent dans plus de 10 groupes parlementaires. Cela conduit à une dispersion des forces politiques et à des incertitudes sur les votes qui vont avoir lieu. L'activité parlementaire ordinaire a été programmée pour reprendre au mois de septembre.
Macron devrait désigner le premier ministre a priori après la période des Jeux Olympiques, vers la fin août. Un nouveau gouvernement sera ensuite constitué. Il se trouvera évidemment dans une situation difficile, avec une liberté de mouvement très limitée, quel que soit le premier ministre, même s'il est issu de la «société civile» et non du monde politique. La responsabilité de Macron est une fois de plus engagée face à notre Nation et à l'histoire de la France.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme sa totale opposition à la nomination d'un premier ministre LFI ou NFP, ainsi que la nomination de tout ministre LFI ou NFP, car avec l'accord NFP, la gauche de gouvernement s'est vendu et a renié les principes de la République.
D'une part, le premier ministre qui sera choisi (et son gouvernement) va présenter des projets de loi et, en particulier, le projet de loi de finances 2025 (et le PLFSS) pour assurer la continuité et le bon fonctionnement de la France. Ces projets seront amendés afin d'être adoptés, rejetés ou bloqués par une convergence des rejets. Mais des mécanismes constitutionnels permettent d'assurer le fonctionnement de l'État. D'une autre part, des groupes parlementaires vont déposer des propositions de loi, dont certaines sont déjà rédigées. Elles seront adoptées ou non.
Il est, aussi, constaté une explosion de déclarations politiques de responsables nationaux qui sont mises en avant par des journalistes à la recherche de scoops, de scandales. Certains partis misent sur le blocage des prises de décisions politiques, voire une sorte de chaos, dans l'espoir d'en récolter à courts termes les fruits. Des risques de rejet, de blocage, de recours ou même de censure quel que soit le gouvernement choisi, existent. Certains, à la gauche de la gauche, veulent organiser la révolution en France, y compris le blocage du pays (les sabotages des lignes de la SNCF), les terroristes et les révolutionnaires sont à l'ultragauche.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) défend la Vème République gaulliste, donc soutien une politique d'intérêt national pour la France dépassant les seuls petits jeux des partis politiques. Il faut admettre la réalité : c'est-à-dire que les élections législatives de 2024 n'ont conduit aucun parti, ou une coalition de partis, à obtenir une quelconque majorité à l'Assemblée nationale ou même à s'en rapprocher, il s'agit du choix du peuple de France. Nous devons le respecter et en tenir compte. Il faudra travailler pour convaincre le peuple de France de l'efficacité de la Vème République.
Les partis politiques devront attendre les prochaines échéances électorales municipales (2026), présidentielles (2027) ou législatives (échéance ou dissolution), pour présenter leur programme et leurs candidats. Il faut noter que les revendications du Nouveau Front Populaire (obtention du poste de Premier ministre, puis application de programme du NPF) sont infondées dans la mesure où cette coalition de la gauche de la gauche dispose de moins de 200 députés sur 577.
Reste donc aujourd'hui à gérer la situation politique. Le prochain gouvernement devra présenter des projets de loi susceptibles d'être adoptés par une majorité de député, de même les groupes parlementaires (tous) devront présenter des propositions de Loi dans ce but. La réussite repose sur la multiplication de textes législatifs courts et clairs. Notamment, la maitrise des comptes publics est impérative ; le retour à la croissance et aux créations d'emplois conditionne le pouvoir d'achat et la protection des régimes sociaux ; l'amélioration de la sécurité demande la condamnation stricte des délinquants et des criminels ; le contrôle de l'immigration doit devenir réellement plus strict ; la politique nataliste par la promotion des naissances et de l'Education nationale demande de changer les règles du jeu. Des lois sont susceptibles d'être adoptés dès maintenant, si les groupes parlementaires, qui peuvent les voter, ne jouent pas la politique du pire.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'inquiète de la tentation de certains responsables politiques qui rêvent de provoquer une situation de chaos dans le pays en espérant profiter d'un contexte de rupture. Cette volonté de choisir la politique du pire, s'accompagne de discours mensongers et se profile chaque jour davantage. Ces gens-là sont des adversaires de notre démocratie républicaine.
Par exemple, Jean-Luc Mélenchon soutient au poste de Premier ministre une figurante, gauchiste et sectaire, mauvaise gestionnaire, destinée à être victime d'une rapide motion de censure. Il se positionne dans les médias et dans la rue (manifestations, occupations, etc.) dans le seul but de préparer sa candidature à la Présidence de la République au plus vite, idéalement pour l'emporter à l'occasion d'un duel avec Marine Le Pen. Mélenchon est un véritable danger pour la République, Macron est à l'origine de cette situation car, à force de vouloir détruire la gauche et la droite pour être le seul adversaire des nationalistes, il a contribué à développer un monstre révolutionnaire de formation communiste trotskyste.