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VI­GILANCE & AC­TION - N° 480 Juin-juillet 2025      


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L



NE RIEN CÉDER - MANIFESTE CONTRE L’ISLAMISME


Communication du MIL du 13 juin 2025


«C’est peu dire que l’action déterminée menée par Bruno Retailleau depuis qu’il est ministre de l’Intérieur recueille l’adhésion et le soutien de l’UNI. D’une large partie des électeurs de droite également, si l’on en juge par sa confortable élection à la tête des Républicains. Sollicité, Bruno Retailleau a bien voulu donner à l’Action Universitaire une interview exclusive. Nous en sommes très honorés.

Publié dans l’Action Universitaire, le journal de l’UNI (printemps 2025) »


ENTRETIEN AVEC BRUNO RETAILLEAU, MINISTRE DE L’INTÉRIEUR


Le taux d’exécution des OQTF reste très bas. Quelles mesures concrètes proposez-vous pour y remédier ? En ce qui concerne l’Algérie, faut-il dénoncer l’accord franco-algérien de 1968 ?


Depuis que je suis ministre, j’ai fait de l’éloignement des étrangers en situation irrégulière l’une de mes priorités.


Depuis huit mois, nous levons de nombreux freins procéduraux. Nous avons obtenu de la Commission européenne qu’elle réforme la directive retour qui faisait du départ volontaire la règle et qui donnait aux étrangers trente jours pour quitter le territoire européen. Le nouveau règlement qu’elle a proposé le 11 mars élargit considérablement les cas où le retour forcé, et immédiat, s’impose. Dans le cadre du trilogue, nous améliorerons encore ce règlement.


Néanmoins, l’exécution des OQTF dépend avant tout de la volonté des pays tiers à reprendre leurs ressortissants. C’est pourquoi nous renforçons également notre coopération avec les pays d’origine ou de transit des étrangers. Nous avons signé des accords de réadmission avec le Kazakhstan et l’Ouzbékistan pour qu’ils reprennent les Afghans qui, bien souvent, transitent par chez eux pour venir chez nous. Nous avons aussi engagé un dialogue avec le Maroc pour qu’il réadmette ses ressortissants. Il porte déjà ses fruits : depuis le début de l’année, les laissez-passer consulaires délivrés dans les délais utiles ont augmenté de 93,5 % par rapport à il y a un an.


Avec l’Algérie, nous avons un problème, que j’ai été le premier, et pendant longtemps le seul, à dénoncer. Depuis des mois, je plaide pour la fermeté et le rapport de force. Cette ligne est dorénavant celle du Gouvernement. Pour contraindre les autorités algériennes à reprendre leurs ressortissants, et notamment les plus dangereux, nous ne devons plus rien nous interdire. Concernant les accords de 1968, mon opinion est faite depuis longtemps : rien ne justifie les privilèges exorbitants dont bénéficient les Algériens. Si la droite revient au pouvoir demain, elle devra les revoir.


Vous êtes favorable au rétablissement du délit de séjour irrégulier. Quelles mesures concrètes découleraient de ce rétablissement et pour quel résultat attendu ?


C’est d’abord une question de principe : quelqu’un qui vit en France sans y être autorisé est par définition hors-la-loi. Or, quand on viole la loi, on doit être sanctionné. Mais c’est aussi une exigence technique. Le délit de séjour irrégulier, que le futur règlement européen nous permettra de rétablir, donnera la possibilité à nos forces de l’ordre de mobiliser de nouveaux moyens d’enquête. À ce titre, je souhaite qu’ils puissent fouiller les téléphones des étrangers pour obtenir des informations utiles sur leur origine et sur les filières de passeurs. C’est une proposition que je porterai auprès de la Commission.


Comment faire face à l’explosion du nombre de mineurs non accompagnés en France ? Faut-il revoir le cadre juridique qui empêche leur expulsion même en cas de délinquance avérée ?


Beaucoup de ces «mineurs» sont en réalité des majeurs qui apprennent par cœur des discours stéréotypés pour tromper leurs interlocuteurs.


C’est une réalité que de nombreux rapports parlementaires ont très largement documentée. Pour déterminer l’âge réel des individus qui se présentent comme mineurs non accompagnés, je suis favorable à des recours plus fréquents aux tests osseux. Je suis également favorable à ce que tout refus de se soumettre à une évaluation vaille présomption de majorité. Si, demain, la droite revient au pouvoir, elle devra rendre cela possible.


Depuis l’attaque contre Israël en octobre 2023, la France connaît une recrudescence de propos et d’actes antisémites. Comment expliquez-vous cette recrudescence ? Face à celle-ci, la réponse de l’État est-elle suffisante ?


Alors qu’ils représentent moins de 1 % de la population, nos compatriotes de confession juive ont été la cible de 62 % des actes antireligieux en 2024. Cet antisémitisme, il est le fruit amer né d’une double souche. La première, c’est l’islamisme, qui est aujourd’hui ce que le fascisme a été hier : un catalyseur de la haine antisémite. Sur elle, s’en est greffée une seconde : le clientélisme, celui de l’extrême gauche, qui n’hésite pas à faire de la cause palestinienne et des souffrances de Gaza des arguments de campagne.


S’en prendre à nos compatriotes de confession juive, c’est s’en prendre à la France toute entière. Parce que la fraternité sur laquelle se fonde notre nation n’est ni ethnique ni religieuse mais civique. C’est pourquoi nous maintiendrons aussi longtemps que nécessaire la protection renforcée de 800 lieux de culte et écoles que nous avons assurée à l’occasion des commémorations du 7 octobre ou des fêtes de Tichri.


La menace terroriste est toujours omniprésente en France. De nouvelles mesures sont-elles nécessaires pour y faire face ? Faut-il par exemple interdire les Frères musulmans dans notre pays ?


En effet, la menace n’a jamais été aussi présente. Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, six attentats ont été déjoués. Cela porte à près de 90 le nombre d’attaques empêchées par nos services de renseignement depuis 2012.


Dès qu’une association contrevient aux principes de la République et que sa dissolution est envisageable, je la demande. Or, les Frères musulmans, en France, ne sont pas tant une organisation qu’un courant de pensée. S’ajoute à cela que leurs actions passent encore très largement sous les radars des incriminations pénales existantes. Il faut donc les adapter, pour entraver au mieux l’entrisme qui leur sert de stratégie. C’est ce que propose le rapport Gouyette-Courtade que j’ai décidé de rendre en partie public.


Trafic de drogue : comment reconquérir les zones de non-droit et enfin prendre à bras le corps la lutte contre les trafics en tout genre ?


Un peu plus d’un an après la commission d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France que j’avais moi-même initiée au Sénat, le Parlement a récemment adopté la loi contre le narcotrafic. Ce texte va nous donner de nouvelles armes pour lutter contre ce fléau. Grâce à lui, nous pourrons renforcer nos techniques d’enquête ; fermer massivement les commerces qui blanchissent l’argent de la drogue et tracer plus facilement les circuits financiers ; mieux protéger les informateurs et placer les trafiquants dans de nouveaux quartiers sécurisés pour mieux les entraver, etc.


Cette loi s’accompagnera d’une nouvelle stratégie, que j’ai présentée en février dernier à Grenoble : les «villes de sécurité renforcée». Dans des dizaines de lieux partout en France qui concentrent la criminalité et les trafics, et où l’engagement habituel de l’État ne suffit pas, ce dispositif permet déjà d’identifier, main dans la main avec la justice, les personnes à mettre hors d’état de nuire ; d’envoyer des effectifs nombreux pour occuper le terrain dans la longueur et la profondeur ; de mobiliser tous les acteurs publics pour déposséder les trafiquants de ce qui fait leur force.


Beaucoup dénoncent un sentiment d’impunité en France. La justice est-elle trop laxiste ? Comment garantir une justice plus ferme et plus efficace ?


Il faut une révolution pénale. Aujourd’hui, de nombreux individus cumulent quinze ou vingt condamnations avant de faire un tour par la case prison. Or, c’est très tôt qu’il faut briser les parcours délinquants, si l’on ne veut pas que le sentiment d’impunité s’installe.


C’est pourquoi je souhaite une réforme profonde de la justice des mineurs. Le Sénat a récemment introduit, dans la proposition de loi portée par Gabriel Attal, la possibilité d’imposer de courtes peines de prison, dans des établissements dédiés, aux mineurs qui commettraient leur premier délit grave.

Il faudra aussi supprimer la césure : comment faire comprendre à un mineur violent la gravité de son acte s’il s’écoule plusieurs mois entre la reconnaissance de sa culpabilité et la sanction ?


L’UNI s’inquiète de la politisation excessive des universités et d’une pression idéologique qui limite la liberté académique. Partagez-vous ce constat ?


Absolument. Et je veux saluer les militants de l’UNI qui, souvent seuls contre tous, dénoncent ces pressions et combattent cette politisation. Contre la pensée sectaire, vous incarnez la pensée libre. Tenez-bon !


L’Université ne devrait jamais cesser d’être le lieu de la confrontation des opinions et de l’acceptation de l’altérité. Et pourtant, à Grenoble, à Rennes, à Nantes ou à Lille, on empêche des conférences de se tenir, on saccage des amphithéâtres, on met des cibles dans le dos de professeurs et d’étudiants. Ce qu’il s’est passé à Lyon II, où Fabrice Balanche a été la victime d’insultes et d’intimidations, illustre à nouveau cette dérive totalitaire.


Les groupes antifas sont impliqués dans de nombreuses violences, notamment (mais pas seulement) à l’encontre d’étudiants de droite dans les universités. Comment expliquez-vous leur relative impunité ?


Ces violences sont inacceptables. Mais je sais que pour les étudiants qui ont subi et subissent ces violences, les condamnations ne suffisent pas. Ils attendent des actes et ils ont raison. C’est pourquoi j’ai entamé la procédure qui doit aboutir, je l’espère, à la dissolution de la Jeune garde, groupe d’ultragauche fondé par un député de la France Insoumise et dont plusieurs membres sont déjà bien connus de la justice.


Je veux dire à tous ces groupes que l’impunité dont ils bénéficiaient jusqu’à présent est terminée. Dorénavant, c’est à eux d’avoir peur.


Quelle est votre vision pour l’avenir de la droite en France ?


La droite peut gagner de nouveau, si elle est à la fois fière et sincère. Fière, parce que je n’ai jamais eu la droite honteuse : si j’assume de dire que l’immigration n’est pas une chance, que le voile n’est pas une liberté, ou que certains juges sont politisés, c’est parce que je refuse de baisser les yeux devant la police de la pensée. Sincère parce que je crois que l’authenticité est la première chose que l’on doit aux Français. Je ne triche pas. Je ne ruse pas. Ce que je pense, je le dis. Et ce que je dis aujourd’hui, je le disais déjà il y a vingt ans. Mes convictions n’ont jamais varié. Je crois à l’ordre qui protège, à la liberté qui grandit, à l’identité qui fédère.


Si je me suis porté candidat à la présidence des Républicains, c’est pour créer un grand mouvement d’espoir, populaire et patriote, qui rassemble ces millions d’électeurs qui se retrouvent sur ces idées de droite. Je suis convaincu que si la ligne est tenue, si notre projet est solide et crédible, alors ce mouvement d’espoir pourra nous conduire à la victoire. Parce que les Français sont majoritairement à droite et que la France a besoin de solutions de droite. C’est mon unique but : faire gagner la droite, pour relever la France.


Ne rien céder - Manifeste contre l’islamisme par Bruno Retailleau. Avril 2025 - Éditions de l’Observatoire



DERRIÈRE LA GAUCHE, IL Y A TOUJOURS LFI ET MÉLENCHON


Communication du MIL du 15 juin 2025


Ces derniers mois, certains partis politiques ont renouvelé leurs dirigeants (Renaissance, les Ecologistes, Les Républicains et le Parti socialiste), les autres partis conservent les leurs (le Parti Communiste, La France Insoumise, le Modem, Horizons et le Rassemblement National). LFI souhaite rester le leader incontesté de la gauche. Les écolos s’alignent sur LFI. Le PCF souhaite une alliance avec le PS, mais sans LFI. Le PS dépend encore de LFI pour l’essentiel. La donne pour les prochaines élections municipales, présidentielle et législatives, est, de ce fait, connue à la gauche de la gauche.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les adhérents du PS ont choisi de conserver le secrétaire du parti, Olivier Faure, historiquement responsable de l’alliance entre le PS et LFI. Même si le parti voit l’opposition interne social-démocrate renforcée, il continue à diriger le parti. Suite à sa gestion depuis 2018, le PS se trouve dans une très mauvaise situation : problèmes d’organisation et de financement, peu d’adhérents (24.000) en dépit de la tenue des élections internes et une absence de programme national.


D’une part, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure ne veut pas de se rapprocher de la gauche macroniste, constitué par des anciens du PS (Valls, Borne, Attal, Rebsamen, etc.) et il ne veut pas choisir une ligne politique social-démocrate pour recentrer le parti. D’autre part, même si le PS est, a priori, sorti du Nouveau Front Populaire (NFP), suite à la critique des positions de LFI et du discours de Jean-Luc Mélenchon (antisémitisme implicite, remise en cause de la Vème république), Olivier Faure évoque des alliances «ponctuelles» PS/LFI aux élections municipales. Il veut surtout une alliance entre le PS et LFI en cas d’éventuelles législatives anticipées.


LFI est assuré, à ce jour, du soutien des écologistes, négocié en échange du soutien de LFI aux maires écologistes sortants (Annecy, Besançon, Bordeaux, Lyon, Grenoble, Strasbourg, Tours). Plusieurs maires socialistes de métropoles, dans l’opposition à Faure, vont être combattus par LFI comme par exemple à Montpellier.


La perspective de la présidentielle apparait comme la limite de la collaboration entre LFI (Mélenchon) et le PS. Le candidat soutenu par le PS pourrait être trouvé hors du PS, tel Raphaël Glucksmann ou François Ruffin.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite le rétablissement d’un clivage entre la gauche et la droite pour toutes les élections et condamne les partis qui, volontairement, mélangent tout («ni droite, ni gauche») pour mobiliser des électeurs. Pour être clair, un programme de droite ne peut pas souhaiter «la retraite à 60 ans» ou «une augmentation massive du SMIC» car cela reviendrait à ne pas tenir compte de la situation économique de la France.


Il est essentiel de faire barrage et de faire battre les partis de gauche dont les insoumis (LFI) et leurs alliés écologistes. Pour cela, la Droite républicaine doit présenter un programme de droite, d’inspiration gaulliste, sans aucune ambiguïté ; c’est-à-dire en faveur de l’indépendance nationale, de l’autorité (sécurité, contrôle de l’immigration), de la consultation du peuple, de la réduction des dépenses de l’État et des collectivités, de la justice sociale, de la croissance économique et des emplois. Le nombre des citoyens attachés à ces valeurs est largement majoritaire. Mais elle doit, aussi, rassembler le plus large possible sur ses propres valeurs et son programme.



COMBATTRE L’IRAN, C’EST COMBATTRE POUR LE MONDE LIBRE


Communication du MIL du 16 juin 2025


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est opposé à la prolifération de l’arme nucléaire. Il faut constater l'échec de la dernière tentative, après tant d’autres, de négociation américaine, mise en œuvre par Trump et destinée à s’assurer l’abandon de l'acquisition de l'arme nucléaire par l'Iran. La République islamique d’Iran a officiellement réaffirmé sa détermination à poursuivre sa démarche d’enrichissement de l’uranium pour produire des armes nucléaires militaires offensives.


Le régime islamiste iranien est à la fois théocratique et de nature totalitaire. Il continue à être dangereux et fascistes (islamistes) pour son peuple : répression intérieure, arrestations massives, nombreuses exécutions, peines de mort pour les opposants, persécutions des minorités ethniques (azéris, baloutches et kurdes). Mais, il l’est également à l’extérieur du pays à travers le développement de la militarisation de ses alliés et des pratiques islamistes terroristes (pour certains) : Houthis au nord du Yémen, milices chiites en Irak, au Liban et en Syrie, Hamas à Gaza.


Enfin, les dirigeants islamistes iraniens ont réaffirmé très officiellement que leur objectif demeure la destruction d’Israël et la conquête de Jérusalem. Le guide suprême de la Révolution islamique en Iran, Ali Khamenei, a déclaré encore en 2024 : «Israël est sur le chemin qui ne mène qu’à sa destruction» ou «Pas de remède pour Israël, seulement sa destruction».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère donc comme légitime les frappes menées par Israël sur toutes les infrastructures de production d’uranium enrichi permettant la concrétisation d’une menace nucléaire internationale réelle, menace qui pèse aujourd’hui sur ce pays mais qui peut être étendu à beaucoup de pays non musulmans et musulmans aussi.


L’Iran se considère en guerre contre Israël et, plus généralement, contre tous les pays occidentaux dont notamment les États-Unis, la France ou la Grande-Bretagne. L’Iran peut mener des opérations militaires diverses allant de l’envoi massif de missiles à des interventions dans le Golfe persique. Enfin, il reçoit le soutien, aussi, de la Fédération de Russie et de la Corée du nord.


Seul l’engagement de la République islamique d’Iran d’accepter un arrêt immédiat et officiel de ses opérations d’enrichissement d’uranium à des fins militaires, sous contrôle Agence internationale de l'énergie atomique, permettrait d’arrêter cette guerre. Mais avant, il faut que les infrastructures d’élaboration de la bombe nucléaire soient totalement détruites.


En 2015, Paris, Londres et Berlin, signataires avec l’Iran de l’accord destiné à limiter l’expansion du programme nucléaire iranien, soutenaient Israël face à la menace existentielle de la détention par l’Iran de l’arme nucléaire.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considèrerait comme légitime la participation possible de la France à la défense d'Israël et du monde libre et démocratique, pour contrer les attaques islamistes iraniennes sur Israël et pour contribuer à assurer la libre circulation des navires dans le golfe persique ou en mer rouge. La guerre engagée entre Israël et l’Iran a un caractère international et concerne tous les pays démocratiques face à la barbarie islamiste. C’est aussi une cause de la défense de la liberté démocratique des habitants de l’Iran, dont notamment pour empêcher l’oppression de la population iranienne et l’esclavagisme des femmes par les islamistes.


Parallèlement, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) mesure le risque d'une reprise des actions terroristes, partout dans le monde démocratique, dont la France, conduite directement par l'Iran ou par les groupes islamistes radicaux affiliés (Al-Qaïda, État islamique, Daech, ou autres). La cible peut être des Français mais aussi cela peut toucher des intérêts israéliens et américains, et les établissements et les lieux de culte de la communauté juive en France et ailleurs. Le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a déjà pris les bonnes premières mesures en la matière.


Enfin, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) restera très attentif aux manœuvres, aux manipulations et aux utilisations des musulmans par l’extrême gauche islamo-gauchiste (LFI) et par Mélenchon dont le but n’est qu’électoraliste opportuniste.



HISTOIRE DE FRANCE : LA FIN DU SO DU RPF


Communication du MIL du 19 juin 2025


Il s’agit d’une lettre du Centre National du RPF, en date du 18 Juin 1959 à l’entête du Service d’Ordre et diffusée le 29 juin 1959. Cela rentre dans notre travail de mémoire de l’histoire de France. C’est pourquoi, nous avons mis à disposition de tous, tous les journaux Action Civique de 1969 à 1979, accessible sur le site internet du Mil, comme les lettres des Amis de Jacques Foccart.


Cher Compagnon,


C’est la dernière fois que nous vous écrivons sous le signe du Rassemblement. Le Service d'Ordre du R.P.F. n'existe plus ; mais notre mission n'est pas terminée pour autant, car nous, hommes du S.O., avons décidé de poursuivre une lutte au cours de laquelle nous avons connu de grandes victoires au milieu de beaucoup d'abandons.


Malgré, notre mise en sommeil, pas un seul responsable n'a voulu abandonner le combat et personne ne nous a dit que celui-ci était fini, ou devenu sans objet, au contraire. Il est certains que nous aurions dû rester dans l'ombre, prêts à intervenir seulement à l'appel de notre Chef, le Général de Gaulle. Mais, il était impossible de conserver une organisation puissante sans donner à nos hommes une activité qu'ils réclamaient.


C'est pourquoi, et après vous avoir consultés, nous avons cherché le cadre dans lequel nous pourrions évoluer tout en conservant l’essentiel de notre personnalité. Le R.P.F. ne pouvait pas admettre une relance d'activité, pour des raisons diverses, dont le Général est seul à pouvoir apprécier l'importance. D'un autre côté, nous ne pouvions nous intégrer à un parti ou à une tendance politique, car nous n'avons pu trouver à leur égard une unanimité favorable, malgré d'excellents résultats obtenus localement par les uns ou par les autres. Or, la solution longtemps cherchée, difficile à concevoir, nous l'avons trouvée et avec l'appui même de ceux dont nous dépendons.


Le Service d'Ordre R.P.F. entre, en unité constituée, à l'Association Nationale pour le soutien de l'Action du Général de Gaulle. Des modalités sont encore en discussions et nous les fixerons plus tard. Mais, dès à présent, nous pouvons vous donner les précisions suivantes :


Le S.O. sera représenté au Comité Directeur de l'Association, en équivalence de ce qu'il représente effectivement. D'autre part, le S.O. aura une autonomie complète au sein de l'Association, où il deviendra un Service d'Action Civique. Cette autonomie sera telle que les délégués de l'Association resteront en place, mais que nos Responsables continueront, comme dans le passé, à ne dépendre que de nous.


Vous saurez bientôt quelle sera votre mission. Elle sera importante et elle exige qu'en attendant nos instructions vous restiez étroitement groupés et solidement organisés.


Depuis 1947, le Service d'Ordre est resté fidèle au Général de Gaulle. Aujourd'hui, l'ordre nous est donné d'intervenir une nouvelle fois pour soutenir son action. Nous ne pensons pas qu'un seul d'entre vous refuse d'entendre cet appel.


Croyez, cher Compagnon, à nos sentiments très amicaux.

Le Responsable Province : S. PLANTE

Le Responsable National : P. DEBARGE pour Pierre Debizet